Donald Trump a évité une crise majeure avec la Corée du Nord. Mais la question du nucléaire nord-coréen reste entière, le pays continuant de développer ses capacités nucléaires et balistiques.
Elena Aoun, Université catholique de Louvain (UCLouvain) and Jérémy Dieudonné, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En se retirant, en 2018, de l’accord signé trois ans plus tôt visant à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, Donald Trump a créé une situation explosive. Joe Biden changera-t-il la donne ?
Comment comprendre le choix de la technologie nucléaire quand on a été témoin et victime de son potentiel destructeur ? Retour sur le processus de banalisation de la technologie de guerre.
La reddition du Japon est-elle due aux seuls bombardements des 6 et 9 août 1945 ? L’usage de l’arme nucléaire était-il justifié ? 75 ans plus tard, les débats font toujours rage.
Européen convaincu, Pompidou favorise les premiers accords franco-britanniques en matière de défense et débloque les négociations menées à Bruxelles à partir de 1970.
Le discours de fin d’année de Kim Jong‑un a suscité l’émoi : s’achemine-t-on vers une nouvelle crise entre Pyongyang et Washington ? En réalité, les deux parties semblent condamnées à s’entendre.
75 ans après les faits, il convient non seulement de commémorer ce qui s’est passé à Hiroshima et à Nagasaki, mais aussi de s’interroger sur le sens politique à donner à cet événement.
La première enquête sur les connaissances et attitudes des Européens eu égard aux questions nucléaires révèle des biais surprenants en France, porteurs d'importantes implications pour la démocratie.
Le pape François défend un monde sans armes nucléaires. Mais son implication sur ces questions est-elle acceptable ? Et comment son message est-il perçu par les citoyens européens ?
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Encouragée par l’Arabie saoudite et Israël, l’administration Trump cherche à étouffer économiquement un Iran qui se sent assiégé. Une stratégie risquée qui pourrait à terme dégénérer en guerre ouverte.
Si les Européens montrent un tel activisme à sauver cet accord, c’est que l’UE joue aussi sur ce dossier sa crédibilité et sa légitimité d’acteur international.
En cas d’échec du sommet du 12 juin, les deux protagonistes perdraient tous les deux la face. Mais le plus grand perdant serait Trump qui se veut un maître du « deal ».
Le retrait de Total et PSA le prouve: la question de l’extra‑territorialité des mesures de sanctions américaines pose un casse‑tête inextricable aux législateurs et aux juristes européens en Iran.
Si le sommet pouvait juste avoir été retardé afin de se tenir finalement à quelques jours de l’élection de mi-mandat, en novembre 2018, ce serait une véritable aubaine pour les républicains.
En 1954, les scientifiques du projet Manhattan observèrent un paradoxe auquel ils laissèrent leur nom : Fermi, Pasta et Ulam. Les fibres optiques sont en passe de permettre une explication. Enfin.
La nécessité de régler la question nord-coréenne est devenue une affaire prioritaire pour Donald Trump même si les bases d’un accord possible semblent encore faire défaut.