Les adhérents, qui sont à la fois clients, fournisseurs, et détenteurs de parts sociales des structures coopératives, se montrent de moins en moins engagés dans les processus de décisions collectives.
Dans le secteur du lait et de la viande, les producteurs restent insuffisamment groupés pour bénéficier des dispositifs européens et peser face aux industriels.
Le texte voté fin 2021 par l’Assemblée nationale ne concerne pas les coopératives, auxquelles adhèrent pourtant les trois quarts des agriculteurs français.
Face à l’augmentation de la taille et de la complexité des coopératives agricoles, le recours à des agences indépendantes de conseil en vote peut constituer une solution.
Les spécificités des coopératives agricoles freinent l’entrée des salariés au sein des instances de gouvernance. Leur présence apporterait pourtant un certain nombre de bénéfices.