La Charte ne fait qu’énumérer une série de directives que doivent prendre en compte, selon leur bon vouloir, les acteurs du système de justice pénale, sans qu’il soit possible de les y contraindre.
Dennis Rodgers, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) and Steffen Bo Jensen, Aalborg University
À partir du quartier Félix Pyat à Marseille, deux anthropologues ont choisi de comprendre le contexte de violence au-delà du phénomène de trafic de drogue qui mine la cité phocéenne.
Dennis Rodgers, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) and Steffen Bo Jensen, Aalborg University
Certains aménagements des infrastructures du territoire à Marseille peuvent être vus comme une forme de violence, dont les effets sont tout aussi insécurisants que les activités du trafic de drogue.
Dennis Rodgers, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) and Steffen Bo Jensen, Aalborg University
Les représentations des cités marseillaises comme lieux de violence tributaires du trafic de drogue nourrissent des imaginaires masquant d’autres formes de violences structurelles.
Les mesures portant sur la « double peine » inquiètent sur ce qu'elles disent du rapport entre les pouvoirs exécutif et judiciaire, et plus largement du lien entre peine et expulsion.
Le Service de police de la Ville de Montréal s’apprête à dépasser son budget encore une fois cette année. Aucune autre grande ville du Canada ne permet de tels dépassements budgétaires.
Cannabis, cocaïne, héroïne, amphétamines ou ecstasy, toutes ont eu leur heure de gloire médicale – contre la toux, le nez bouché, le mal de dents ou encore la dépression. Mais ça, c'était avant…
Outre le caractère illicite des produits en cause, la revente de drogues est un commerce comme un autre mais transférer ses compétences dans le secteur légal demeure difficile.
S’il est exagéré de qualifier la France de « narco-État », le pays ne s’en trouve pas moins au cœur de nombreux trafics de drogue, celle-ci provenant aussi bien des Amériques que d’Afrique et d’Asie.
Le procès en appel des laboratoires Servier suscite peu d’intérêt. Il présente pourtant tous les traits d’une criminalité en col blanc pour laquelle une condamnation vigoureuse semble nécessaire.
L’État haïtien, souvent présenté comme étant failli, voire inexistant, dispose en réalité de certaines capacités… qu’il n’emploie guère pour promouvoir l’intérêt général.
Les cybercriminels ont exigé le paiement d’une rançon pour débloquer le système informatique nécessaire au bon fonctionnement des services et à la prise en charge des patients.
Le contrôle des armes à feu au Japon est très strict et les niveaux de violence sont parmi les plus bas au monde. Le pays a toutefois une longue histoire de violence politique.
La circulation non contrôlée d’armes à feu, en provenance essentiellement des États-Unis, fait du Mexique un des pays comptant le plus d’homicides volontaires au monde. Comment y remédier ?
Le fondateur d’un gang latino-américain peut-il être un « bon gangster » ? Chez les Ñetas, la figure du chef véhicule aussi bien des valeurs morales que le souci d’écrire l’histoire.
Marc Tassé, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Des « facilitateurs » grassement rémunérés, tels que des experts financiers, avocats ou comptables, aident les oligarques, les dictateurs et les criminels du monde entier à s’enrichir illégalement.
Michel Gandilhon, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Contrairement aux affirmations récurrentes de Washington, ce ne sont pas les talibans, mais les alliés afghans des États-Unis qui ont, depuis vingt ans, été les principaux trafiquants d’opium.
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Malgré les réticences de la population et les mises en garde internationales, le pays d’Amérique centrale deviendra le premier à adopter officiellement la cryptomonnaie le 7 septembre prochain.
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Annie Kensey, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
L’annonce du « toujours plus de prisons » correspond à une volonté d’afficher une politique plus répressive, en incarcérant plutôt qu’en orientant les auteurs vers d’autres types de sanctions.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay