Pour permettre aux 43 % d’habitants d’Afrique subsaharienne vivant sans électricité d’y avoir accès, il faudra déjà évaluer les besoins en électricité de populations qui ne l’ont jamais eue.
Attirer des industriels requiert des prix de l’électricité stables et peu élevés, ce que la libéralisation et la tarification au coût marginal, piliers de la politique de l’UE, ne garantissent pas.
La crise inflationniste actuelle ouvre une fenêtre d’opportunité pour créer un nouveau paradigme technico-économique qui avantage les technologies vertes.
Le potentiel énergétique de nos oreilles est sous-estimé : les déformations du conduit auditif pourraient alimenter les technologies intra-auriculaires.
Pour intégrer les énergies renouvelables, à la production variable dans le temps, le réseau électrique doit devenir intelligent et inciter les consommateurs à adapter leur comportement.
Thomas Reverdy, Institut polytechnique de Grenoble (Grenoble INP)
Les offres vertes d’électricité ne garantissent pas une contribution à la création de nouvelles installations renouvelables. Un nouveau label de l’Ademe relance le débat.
Le plan Hercule, qui prévoit la scission de l’électricien français en deux entités et contre lequel les salariés se sont mis en grève le 19 septembre, semble contestable d’un point de vue financier.
Selon les dernières annonces du gouvernement, la France devrait désormais se lancer pleinement dans l’éolien offshore. Un tournant dans sa politique énergétique, jusqu’ici résolument terrestre.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay