Pour prendre et garder le pouvoir, faut-il privilégier la verticalité ? Pour l’hyper-président, la question ne se pose pas. Pour autant, est-ce une bonne stratégie ?
Accéder à la fonction de président·e de la République implique de savoir se mettre en scène. Mais jusqu’à quel point ? Réponse dans « Moi, président·e », le podcast qui vous donne les clés de l’Élysée.
La fameuse dyarchie de l’exécutif réputée faire toute l’originalité de la Vᵉ République semble au moins sur le plan symbolique rangée au rayon des accessoires : explication d’un glissement.
Selon les résultats d’une étude classant les messages des pouvoirs publics les plus efficaces pour inciter à se protéger du Covid-19, femmes et hommes ne sont pas sensibles aux mêmes arguments.
Pour son acte II, le président se présente comme « transformé » par la crise, mais pourtant bien déterminé à assumer le « changement ». Analyse d’une mise en scène.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Une ascension politique très rapide, un grand volontarisme pour arriver à la fonction suprême, une grande longévité dans la gestion des affaires publiques : retour sur le parcours de Jacques Chirac.
Quelle lecture peut-on faire de ce « moment » assez extraordinaire dans la vie de notre démocratie, où le pouvoir du Président, si ce n’est la Cinquième République, ont paru trembler sur leur base ?
Si tout repose sur l’affirmation d’une incurie radicale de ses prédécesseurs, il va devenir de plus en plus difficile au fil de ces rendez-vous annuels à Versailles de tout expliquer par le passé.
Principal enseignement de la dernière enquête du CEVIPOF : plus on a adhéré aux valeurs du libéralisme économique, plus on apprécie la politique d’Emmanuel Macron.
La Vᵉ République n’assume pas seulement une continuité culturelle avec l’ancien régime, la nature même du régime se fonde sur une ambiguïté institutionnelle permanente.
Jusqu’à quand durera la discipline de la majorité actuelle qui doit son élection au Président Macron et joue donc, pour l’instant, le rôle des godillots des premiers temps de la Vᵉ République ?
Notre vie politique s’accommode mal d’une parole politique modeste et économe de ses concepts. Le risque est grand alors de verser dans des propos qui sont, par nature, totalement irréfutables.
À l’opposé de la « présidence normale » de son prédécesseur, le président Macron souhaite renouer avec la conception présidentialiste des institutions voulue par le général de Gaulle.
Si cette prise en main de la lutte contre le terrorisme par le président de la République témoigne de sa ferme volonté de protéger les Français, sa mise en œuvre pourrait se révéler difficile.
Jamais un président élu achevant son mandat avec une majorité parlementaire n’a été réélu. Une étrange malédiction qui éclaire aussi la non-candidature de François Hollande.
Le retrait de l'actuel président de la course présidentielle pourrait bien être annonciateur de profonds bouleversements politiques aux conséquences inattendues.