Guillaume Lecointre, chercheur en systématique et commissaire scientifique de l’exposition consacrée à Enki Bilal au Musée de l’Homme, nous parle des liens entre sa discipline et l’univers de Bilal.
Malgré les questions éthiques, la course à l’automatisation du combat fait rage parmi les armées du monde. Mais ces nouvelles armes pourraient bien déstabiliser les systèmes de valeurs militaires.
À travers une série d’articles, nos auteurs reviennent sur les fantasmes qui entourent l’amélioration de nos capacités cognitives. On ne peut (pas) encore faire n’importe quoi avec notre cerveau.
Le transhumanisme signifie-t-il la fin de la reproduction sexuée ? Quelles conséquences pour les genres ? L’essor des machines ouvre de nombreuses questions sur le devenir des sexualités.
La présupposition contemporaine du contrôle de la nature par les technologies a tendance à nous faire oublier que nous sommes, femmes et hommes, faits de féminin et de masculin.
Il n’est pas toujours évident de cerner le transhumanisme. Faut-il distinguer ce mouvement du post-humanisme, autre courant de pensée avec lequel il semble pourtant avoir beaucoup en commun ?
Le cosmisme, une théorie qui mêle foi en la science et traditionalisme religieux, sert de source d’inspiration aux idéologues russes conservateurs en quête d’une idée nationale.
Les implants cérébraux sont porteurs d'espoirs s'agissant de remédier à certaines pathologies. Mais il est crucial d'interroger leurs implications sur nos représentations de la nature humaine.
Les pratiques visant à augmenter les capacités de l’homme sont sorties du cadre fictif et font aujourd’hui partie d’une réalité que l’éthique et le droit peinent parfois à appréhender.
Présupposer, comme les transhumanistes, que les humains sont inférieurs aux machines qu’ils créent pourrait aboutir à une perte de sens de ce qu’est l’humain.
Si l’intelligence artificielle devient un jour supérieure à la nôtre, l’humanité risque de devenir esclave des machines. Est-ce vraiment ce que nous voulons ?
La tentation d’améliorer les capacités humaines avec la technologie porte le risque de notre asservissement à la machine. Démonstration en trois podcasts.
Dans ce scénario, toutes les étapes de la production à la distribution seraient assurées par des systèmes autogérés. Une voie plus plausible que le transhumanisme.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School