Parc pétrolier survolé dans le sud de la Roumanie. Sur de tels sites, un manque d’entretien donne lieu à plusieurs fuites venant des réservoirs, des valves ou autre jonctions entre les tuyaux.
Malika Menoud, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Thomas Röckmann, Utrecht University
Si l’industrie des énergies fossiles s’attaque aux fuites en méthane qu’elle génère avant 2030, cela permettrait de réduire de 0,20 °C le réchauffement à l’horizon 2100.
Aurélien Boutaud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le gradualisme est un courant de pensée qui prétend que l’on ne résoudra la crise climatique qu’avec une action progressive.
Si l’IA peut avoir des applications vertueuses pour l’environnement, cela vaut-il tout le carbone émis lors de son développement et de son usage ?
Kak (France)/L'Opinion-Cartooning for Peace
Alors que l’empreinte du numérique sur l’environnement s’alourdit, peut-on vraiment envisager une intelligence artificielle sobre et à l’impact limité ?
Vasière dans le Bassin d’Arcachon.
Karine Deydier / Wikimedia commons
Les sédiments issus du dragage des ports ont des propriétés capables de remplacer le ciment dans le béton.
Petra Nova, projet de capture du carbone conçu pour diminuer les émissions de carbone issues de l'une des chaudières d’une centrale électrique au charbon située au Texas, aux États-Unis.
By RM VM - Own work / Wikimedia commons
Jugées par certains incontournables dans la lutte climatique, ces technologies doivent cependant lever des obstacles économiques, technologiques et politiques pour se déployer.
Entre 1850 et
2021, les pays du G20 ont contribué aux trois quarts environ
du réchauffement climatique.
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Que les émissions de CO₂ ne suivent plus l’évolution du PIB, pourquoi pas ? Les conclusions en la matière varient néanmoins du tout au tout selon la façon dont on appréhende cet indicateur économique.
Au cours des dernières décennies, nos voitures sont devenues de plus en plus lourdes et larges et posent désormais des problèmes de stationnement, notamment à Paris. Un autre futur était pourtant possible.
Le chef des Nations Unies pour le climat, Simon Stiell, à gauche, en compagnie du président de la COP28, Sultan al-Jaber, et Hana Al-Hashimi, négociatrice en chef de la COP28 pour les Émirats arabes unis, à la fin du sommet, le 13 décembre 2023, à Dubaï.
(AP Photo/Peter Dejong)
La décision adoptée à Dubaï par la communauté internationale relève du compromis. C’est une COP qui a su éviter l’échec, sans pour autant annoncer des changements substantiels pour éviter le pire.
Si rien n’est fait pour changer nos habitudes de voyage, le temps de l’industrie du tourisme pourrait être compté. Des « passeports carbone » pourraient-ils faire partie de la solution ?
Les émissions de CO2 d'origine fossile continuent d'augmenter, mais le pic semble proche.
ChinaTopix/AP/AAP
Les quantités de CO₂ que nous pouvons encore émettre tout en respectant l’objectif de l’accord de Paris se réduisent à une peau de chagrin : au rythme de 2023, nous aurons épuisé ce budget carbone dans sept ans.
La climatisation permet de s’adapter aux canicules et diminue la mortalité mais elle contribue au réchauffement de l’atmosphère.
Marco Verch Professional Photographer/Flickr
Les politiques d’atténuation et d’adaptation visent un même objectif : réduire les pertes humaines et matérielles du changement climatique. Mais elles apparaissent également en opposition.
Emmanuel Macron devant un parterre de tournesols, aux côtés du Premier ministre du Luxembourg Xavier Bettel.
EU2017EE Estonian Presidency/Raul Mee
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Le plan écologique présenté par le président français souffre de plusieurs impensés, comme la mobilisation de la société (sobriété) et la part des émissions liées à nos activités à l’étranger.
Un investissement mieux ciblé permettrait de réduire les mauvaises performances environnementales globales.
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Une recherche montre comment le capital d’investissement peut avoir un impact positif plus large que de se limiter à récompenser les entreprises soucieuses de l’environnement.
Les métaphores peuvent simplifier le sujet à des fins pédagogiques, mais cette simplification, lorsqu’elle est produite à des fins politiques, peut aussi avoir des répercussions concrètes sur la société.
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Anais Augé, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les métaphores peuvent être un outil redoutable pour assurer une meilleure réception du discours climatique par le public.
Bien qu’il soit réservé à une poignée d’individus, au niveau mondial, l’aérien représente en 2015 environ 11 % des émissions de CO₂ des transports, soit 1,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre.
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La promesse des retours gratuits du géant Amazon a un coût financier et environnemental colossal. Par souci d’économie, un nombre croissant de colis renvoyés finissent à la décharge.
A Barcelone, instaurer une taxe sur les véhicules polluants réduirait les émissions liées aux transports de 7,5 %.
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Sur une période de 15 ans, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre liés au transport public urbain de 22 %, tout en augmentant le bien-être des populations locales.
Une entreprise ne subira pas de la même façon une sanction environnementale selon si elle est déjà engagée dans une trajectoire de progrès ou non.
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Agir pour l’environnement ne fait pas que réduire la probabilité pour une entreprise d’écoper d’une sanction en la matière. Cela en réduit aussi les conséquences sur ses résultats financiers.
La réduction des émissions de CO₂ passe notamment par une limitation des déplacements superflus et des politiques en faveur de la mobilité douce.
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Pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne, la France doit notamment tripler ses efforts en matière de réductions des émissions de CO₂ d’ici 2030.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne