À la lumière des changements engendrés par la pandémie, il est clair que l’autonomie alimentaire comme cadre de référence pour (ré)organiser le système alimentaire québécois n’est pas suffisante.
Les adhérents, qui sont à la fois clients, fournisseurs, et détenteurs de parts sociales des structures coopératives, se montrent de moins en moins engagés dans les processus de décisions collectives.
Le biocontrôle offre des alternatives aux pesticides chimiques, ils impliquent cependant des changements à plusieurs niveaux du système agro-alimentaire.
Dans le secteur du lait et de la viande, les producteurs restent insuffisamment groupés pour bénéficier des dispositifs européens et peser face aux industriels.
Réduire les pesticides et les gaz à effet de serre, développer l’offre bio et une alimentation saine, soutenir les revenus et carrières des agriculteurs et agricultrices, les défis sont nombreux.
Pour augmenter les rendements agricoles, les haies ont été largement détruites au XXᵉ siècle. Mais face aux dérèglements environnementaux, les arbres font leur retour dans les champs.
Le texte voté fin 2021 par l’Assemblée nationale ne concerne pas les coopératives, auxquelles adhèrent pourtant les trois quarts des agriculteurs français.
La surveillance de la qualité des eaux souterraines s’est accrue ces dernières années, en lien notamment avec la production d’eau potable. Le nitrate représente l’un des paramètres les plus mesurés.
Ni bourgeois, ni prolétaire, détenteur de ses moyens de production mais n’exploitant finalement que lui-même et/ou sa famille, l’agriculteur résiste à la polarisation sociale du capitalisme.
L'agroécologie est au coeur de de recherches-actions collaboratives impliquant des chercheurs, des agriculteurs et collectifs de terrain. Bienvenue dans les coulisses de l'agriculture de demain.
Pierre Chaudat, Université Clermont Auvergne (UCA); Dany Gaillon, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), and Thierno Bah, Université de Rouen Normandie
Dépendance aux aides financières, poids des normes et de l’administration mais aussi isolement et sentiment de ne pas être compris alimentent le mal-être du monde paysan.
Combiner les savoirs traditionnels de certaines sociétés d’Afrique subsahariennne avec la météorologie scientifique moderne peut être d’une grande utilité pour l’agriculture du continent.
Si les NBT ont déjà conduit à la mise sur le marché de variétés végétales en Amérique du Nord, elles suscitent depuis près d’une décennie de vifs débats en Europe.
Le jeu et les aptitudes qu’il mobilise sont un vecteur efficace pour accompagner les agriculteurs dans la prise en compte des enjeux et la mise en pratique de la transition agroécologique.
Les initiatives qui intègrent dans leur performance les dimensions écologiques et sociales doivent gérer le hiatus entre leurs idéaux et la mise en œuvre de l’activité.
Face aux enjeux du changement climatique pour les cultures ouest-africaines, des chercheurs explorent les pratiques et les semences utilisées par les agriculteurs locaux.
Maître de conférence en sociologie, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux et Lisis (délégation Inrae), Université Sorbonne Paris Nord