Bien qu’elle ait été considérablement moins étudiée que d’autres problèmes environnementaux, la salinisation présente des défis majeurs pour la biodiversité des eaux douces et des zones côtières.
Les plantes et les insectes ont évolué ensemble, s’adaptant les unes aux autres. Quoi de mieux des des mandibules géantes pour délicatement récolter du nectar ?
La pollution urbaine et agricole, la construction de barrages et les sécheresses menacent la survie des plantes aquatiques, qui sont essentielles à la vie dans les rivières, les lacs et les zones humides.
Hervé Brédif, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Laurent Simon, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Face à l’érosion de la biodiversité mondiale, l’accord signé à Montréal en décembre 2022 fixe des objectifs trop généraux et ne s’apparente pas à une authentique stratégie.
À l’heure où de nombreuses espèces s’éteignent, notre connaissance de la biodiversité est encore très parcellaire et chaque expédition scientifique est l’occasion de nouvelles rencontres.
Méconnue, la géodiversité concerne les composantes non-vivantes des écosystèmes, souvent négligées par les politiques d’aménagement et de préservation de la nature.
Les activités minières destructrices dans les zones protégées du RD Congo sont monnaie courante car elles génèrent de l'argent pour les citoyens, les fonctionnaires et les groupes armés.
Lors de la COP15, les entreprises ont réclamé un engagement politique fort, avec l’adoption d’un cadre ambitieux, aux objectifs mesurables. Mais leur engagement n’est pas sans soulever des questions.
Lauren Touchant, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Elie Klee, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Erin Dobbelsteyn, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Lynda Hubert Ta, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Nessan Akemakou, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa, and Thomas Burelli, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La COP15 peut être considérée comme un succès avec l’adoption d’un cadre qui vise notamment à protéger au moins 30 % des zones terrestres, côtières et marines d’ici 2030.
Réflexion sur la pertinence de fusionner les agendas sur le climat et sur la biodiversité afin d’éviter un système à deux vitesses dans une ère post-pandémique.
Face au recul alarmant de la biodiversité, les propositions de faire de la nature, et de certains éléments naturels, des « personnes juridiques » se multiplient. À raison ?
Malgré les études menées sur la présence massive du chlordécone dans les Antilles françaises, ses effets sur la biodiversité demeurent trop peu documentés.
Le développement des villes constitue un levier important pour préserver la biodiversité, à condition de limiter leur étalement et de promouvoir l’économie circulaire.
Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Avec les progrès des analyses ADN et la baisse de leurs coûts, de nouvelles possibilités ont émergé. On sait par exemple désormais pister les êtres vivants grâce à l’ADN qu’ils laissent échapper.
Sébastien Barot, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Stéphanie Carrière, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Réunis à Montréal jusqu’au 18 décembre 2022, scientifiques et responsables politiques doivent se mettre d’accord sur le nouveau cadre mondial de protection de la biodiversité terrestre et marine.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)