Le flou autour des critères qui définissent un placement comme « ESG » permet à certains fonds d’investissement qui se disent « durables » d’acquérir des actions de compagnies pétrolières par exemple.
Les traités d’investissement tel le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) s’opposent à l’ambition climatique des États. Peut-on résoudre cette anomalie et redonner cohérence au droit international ?
« En France, on n’a pas de pétrole… » assurait une campagne publicitaire du gouvernement en 1976. En fait ce n’est pas tout à fait vrai, même si la production de pétrole française est fort modeste.
La décision adoptée à Dubaï par la communauté internationale relève du compromis. C’est une COP qui a su éviter l’échec, sans pour autant annoncer des changements substantiels pour éviter le pire.
Mais malgré des décennies de recherche et des milliards de dollars de financement du secteur public, la technologie de captage et stockage de dioxyde de carbone demeure coûteuse et inefficace.
Luc Bodineau, Ademe (Agence de la transition écologique)
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
La COP28 s’achève sur un compromis historique. Même si la sortie des énergies fossiles n’est pas entièrement réglée, enfin, les COP entrent « dans le dur » des négociations.
Les quantités de CO₂ que nous pouvons encore émettre tout en respectant l’objectif de l’accord de Paris se réduisent à une peau de chagrin : au rythme de 2023, nous aurons épuisé ce budget carbone dans sept ans.
Des révélations sur les transactions pétrolières envisagées par les Émirats arabes unis sont venues assombrir l'ouverture de la COP28. Il faut dire que toute l'économie du pays dépend de la manne pétrolière.
À l’occasion la COP28, The Conversation France publie un extrait du livre de Christian de Perthuis, « Carbone fossile, carbone vivant » (Gallimard) consacré aux stratégies de sortie de la rente fossile.
Un mouvement de consolidation du secteur pétrolier américain s’est enclenché ces dernières semaines, traduisant l’optimisme des majors quant à leurs perspectives commerciales.
Une analyse des précédentes présidences des COP suggère que le programme des Émirats arabes unis pourrait apporter une contribution inédite à la sortie des énergies fossiles.
La décision du peuple équatorien de mettre un terme à l’extraction pétrolière dans le parc de Yasuní constitue un précédent d’importance mondiale et une victoire dont le Canada devrait s’inspirer.
En faisant porter aux individus la responsabilité de réduire la pollution et les émissions de GES, les industries pétrolières empêchent un changement profond de leurs pratiques de production.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay