En 2017, 5,5 milliards d’euros ont été dépensés par l’État pour financer le déséquilibre démographique et les droits catégoriels des trois grands régimes spéciaux de retraite.
Nous assistons à un changement profond dans la signification sociale de la retraite, davantage associée aujourd’hui à l’activité et moins au repos et aux loisirs.
Enlisé dans une communication difficile et désordre sur nombre de sujets, le chef de l’État a la possibilité de rétablir le dialogue social sur les retraites… À condition de changer de méthode.
Rémi Bourguignon, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La gouvernance du nouveau régime de retraites remet en question le rôle des partenaires sociaux, réduit essentiellement à celui de conseil et d’appui technique.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La mobilisation est plus complexe qu’en 1995 contre le plan Juppé. Elle témoigne d’une tendance à la radicalité et d’un ressentiment envers le chef de l’État, sur fond de système politique décomposé.
La balkanisation des modalités de financement de nos services publics dégrade la relation de l’État au citoyen et, incidemment, la relation des citoyens entre eux. Jusqu’où et jusqu’à quand ?
Benjamin Ferron, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Une bonne partie des organisations politiques, syndicales ou associatives semblent s’être prises au jeu d’une forme de « militantisme de prime time ». Décryptage.
Les difficultés à manager les collaborateurs sont présentées comme l’inconvénient principal du télétravail. Voici quelques conseils pour lever ce frein.
Si les appels de syndicats de postiers à des arrêts de travail nationaux n’ont guère eu de succès, il se déroule pourtant une véritable guérilla sociale au sein de l’institution.
Pour son acte II, le président se présente comme « transformé » par la crise, mais pourtant bien déterminé à assumer le « changement ». Analyse d’une mise en scène.
Mobilisés contre la précarité étudiante depuis novembre, les étudiants vont se joindre au mouvement de grève du 5 décembre. Par le passé, la convergence des luttes a-t-elle déjà fait leur force ?
Elodie Béthoux, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay and Camille Dupuy, Université de Rouen Normandie
Derrière le débat de la « clause du grand-père », c’est bien la différence dans les conditions de travail et d’emploi pour des salariés exerçant la même tâche dans la même entreprise.
Né en 2012, ce mouvement est parvenu à augmenter le salaire minimum dans plusieurs États et entreprises sans recourir aux grèves classiques. Une inspiration pour le syndicalisme français ?
Le plan Hercule, qui prévoit la scission de l’électricien français en deux entités et contre lequel les salariés se sont mis en grève le 19 septembre, semble contestable d’un point de vue financier.
La grève par rétention de notes menée par des enseignants mécontents de la « réforme Blanquer » repose la question de l’intérêt du contrôle continu dans le cadre d’un examen tel que le baccalauréat.
Les chauffeurs d'Uber, l'une des entreprises les plus prospères de l'économie dite collaborative, ferment leurs applications lors d'une journée de protestation, afin de dénoncer leur précarité.
Si l’on oppose souvent une « jeunesse » idéaliste aux « adultes » inconséquents sur la question climatique, il faut rappeler que LA jeunesse, en tant que groupe social homogène, est une illusion.
Le regard sur la société civile, hors du champ politique, permet d’éclairer la situation et la capacité de la société algérienne à prendre les choses en main et à agir, quand le pouvoir n’agit pas.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Chercheur Associé au Laboratoire Printemps, UVSQ/Paris-Saclay, co-président du Groupe d'études et de recherches sur les mouvements étudiants (Germe), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay