Si l’Europe souffre de son incapacité à entrer dans la mondialisation, les États-Unis payent, à travers leur présente ivresse politique, la facture d’un espoir insensé dont Clinton fut le Candide.
Des idées pour répondre aux trois défis – protectionniste, géopolitique et populiste – lancés par la politique annoncée par le nouveau président américain.
Les accords commerciaux régionaux, qui ont proliféré depuis 10 ans pourraient paradoxalement être une des causes du ralentissement actuel du commerce mondial.
Faire preuve de familiarité vis-à-vis d’une personne rencontrée pour la première fois est souvent mal perçu en France. Ce n’est pas le cas dans d’autres pays, comme les États-Unis ou le Brésil.
L’artiste ne serait-il pas celui qui sent le grisou bien avant tout le monde ? Déambulation entre l’exposition Didi-Huberman et les intuitions de Michael Moore.
La mondialisation produit de la prospérité, un carrefour des cultures, mais pas de sens, pas d’espérance partagée. Cette tâche est urgente pour que la radicalisation ne vienne combler ce manque.
Les questions posées par la mondialisation dominent les agendas politiques, les organisent et surtout les dramatisent. La dernière élection présidentielle américaine en est la preuve.
La générosité des discours sur l’ouverture aux autres ne serait-elle qu’un bel emballage d’une entreprise de relégation des catégories populaires ? Analyse du dernier livre de Christophe Guilluy.
Le programme du FN pour 2017 insiste sur la nécessité de sortir du tourbillon de la mondialisation pour protéger l’intérêt de la France et des Français. Cette stratégie est une erreur de jugement.
La ville se réinvente sans que l’on sache vers quoi nos vies connectées nous entraînent. Mais il y a un choix de société à faire entre le paradigme du libéralisme économique et celui de la durabilité.
L'opposition traditionnelle entre les emplois industriels et tertiaires est dépassée : elle ne tient compte ni de la mondialisation ni du progrès technique. Il y a aujourd'hui deux économies.
Ceux qui s’obstinent à contester les bienfaits de l’intégration européenne devraient plutôt interroger le sens d’une souveraineté nationale de plus en plus dépassée par son temps.
Stéphane Gregoir, Toulouse School of Economics – École d'Économie de Toulouse
Pourquoi les classements universitaires peuvent induire en erreur, du fait de la nature même des données qu’ils utilisent et des traitements qu’ils leur appliquent.