Moins étudiés que ceux de la nature « extraordinaire », les écosystèmes présents dans les terres agricoles, même conventionnelles, n’en seraient pas moins dignes d’intérêt.
Sougueh Cheik, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La salinisation des sols, notamment dans les régions arides et semi-arides, est accélérée par les changements climatiques, compromettant la lutte contre la faim et la pauvreté.
La surveillance de la qualité des eaux souterraines s’est accrue ces dernières années, en lien notamment avec la production d’eau potable. Le nitrate représente l’un des paramètres les plus mesurés.
Morgane Gonon, Université Paris Dauphine – PSL; Clement Surun, AgroParisTech – Université Paris-Saclay, and Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Si l’aménagement du territoire n’évolue pas, les coûts de renaturation des sols, prévue par la loi Climat et résilience, pourraient atteindre entre 154 et 632 milliards dans la prochaine décennie.
Sortie de la boîte à outils de l’agroécologie, cette technique peu coûteuse met en jeu la grande biodiversité microbienne des litières forestières afin d’assurer la fertilité des sols.
Hôte des « Fines de Claire », l’estuaire de la Seudre mélange eaux douces et eaux salées et accueille une riche biodiversité, fruit d’une évolution géologique récente.
Dans les jardins de Repainville, à Rouen, des étudiants ont aidé une association d’agriculture urbaine locale à analyser la qualité des sols avec des résultats très encourageants.
Dans un secteur agricole en plein questionnement face aux défis conjugués du changement climatique et des attentes sociétales, des tendances se dessinent.
Directeur de recherches au CNRS en ingénierie écologique, Université d’Avignon, Institut méditerranéen de la biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE), Aix-Marseille Université (AMU)
Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)