David Porchon, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Les vicissitudes des Soulèvements de la Terre interrogent sur la violence des mouvements écologistes. Violence qui a une fonction clé : celle d'un grand spectacle qui entend imaginer un nouveau monde.
Un soldat israélien patrouille près du kibboutz Beeri dans le sud d'Israël le 12 octobre 2023, près de l'endroit où 270 personnes participant au festival de musique Supernova ont été assassinées par le Hamas le 7 octobre.
Aris Messinis/AFP
Le destin tragique et révoltant de Shani Louk, tuée par le Hamas, fait réfléchir à la visibilité de la violence et à la façon d’être traversé par les images.
Femmes accusées d'être sorcières brûlées sur le bûcher à Derenburg en 1555.
Wikimedia Commons
De quoi parle-t-on lorsque nous évoquons les « sorcières » ? Et quels imaginaires convoque cette figure historique devenue mythique ?
Des voitures brûlées
lors de l'invasion du Hamas dans le kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023. Les images diffusées par le groupe terroriste font partie d'une nouvelle forme de propagande visant à démoraliser le camp ennemi.
(AP Photo/Francisco Seco)
En diffusant les images brutales de son opération du 7 octobre, le Hamas se rapproche du modus operandi de communication de l’État islamique. Il a bien compris leur pouvoir comme arme de guerre.
Des enfants palestiniens marchent dans les débris d'une école gérée par les Nations Unies peu après une offensive d'Israël dans la nuit du 8 au 9 octobre 2023.
Mohammed Abed/AFP
L'attaque du Hamas s'appuie sur un contexte double: le désespoir palestinien et une conjoncture géopolitique opportune.
Depuis la loi du 9 juillet 2010, les enfants dont un parent est victime de violences au sein du couple ne sont plus nommés « témoins » de violences, mais « exposés ».
Tommy van Kessel / Unsplash
Quatre recherches menées de 2018 à 2022 offrent de nouvelles clés de compréhension sur l’exposition aux violences dans l’enfance.
Le centre écossais Sione Tuipulotu aux prises avec Bastien Chalureau, Yoram Moefana et Pierre Bourgarit, lors d'un test-match Écosse-France le 5 août 2023 à Édimbourg.
Paul ELLIS / AFP
La Coupe du monde de rugby 2023, qui a lieu en France, promet de battre des records d’audience. Qu’est-ce que l’engouement pour ce sport à la violence très encadrée dit de notre rapport à celle-ci ?
Des membres de mouvements d'extrême droite perturbent un conseil municipal à Saint-Brevin-les-Pins le 9 juin 2023. Le maire de cette commune, Yannick Morez, avait démissionné suite à des menaces liées à l'installation d'un centre d'accueil pour migrants.
Sebastien Salom-Gomis/AFP
Les groupuscules d’extrême droite déploient plusieurs stratégies afin de se maintenir en activité, malgré les risques de dissolution, comme le montre l’exemple de Génération identitaire.
Le Service de Police de la Ville de Montréal aurait encore du chemin à faire pour éradiquer le profilage racial au sein de son organisation.
La Presse canadienne/Graham Hughes
Même si des efforts pour améliorer les logements ont été réalisés dans les quartiers populaires, la mixité sociale et culturelle s'est dégradée. Reste un face à face entre les jeunes et la police.
Des soldats sud-vietnamiens pendant un bombardement en décembre 1972.
Ennio Iacobucci/AFP
Les conséquences des conflits armés sur l’environnement ont pris une ampleur nouvelle au XXᵉ siècle, avec la technicisation de la guerre.
Rassemblement d'habitants à Annecy, dans le jardin où s'est déroulée une attaque au couteau contre des jeunes enfants et adultes le 10 juin. L'auteur des faits, Abdalmasih H, a été mis en cause pour tentatives d'assassinat et a été placé en détention.
Jean-Phlippe Ksiazek/ AFP
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La qualification d’attaque « terroriste » présente un caractère foncièrement subjectif et mérite d’être affiné au regard des diverses attaques récentes comme à Annecy.
Le ministre du Travail Olivier Dussopt en séance avec la première Ministre Elisabeth Borne le 2 mai 2023, à la reprise des sessions de l'Assemblée nationale.
Bertrand Guay/AFP
Jacques de Maillard, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Aurélien Restelli, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les opérations de maintien de l’ordre sont caractérisées depuis quelques années, par une certaine « brutalisation » qui distingue la France de ses voisins européens.
Le préfet de Paris Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le directeur de la DGSI Nicolas Lerner lors d'une conférence de presse le 28 mars au sujet des mobilisations et de l'insécurité, à Paris, place Beauveau.
Ludovic Marin/AFP
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
La rhétorique sur l’insécurité et les violences émanant du ministère de l’Intérieur permettent d’éviter un débat de fond sur la réforme de l’institution policière.
À Lille, le 6 avril, durant la 11e journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites. De nombreux incidents et violences ont émaillé les manifestations.
François Lo Presti/AFP
Le changement de la doctrine de maintien de l’ordre et des défaillances dans la chaîne de commandement illustrent une évolution inquiétante dans l’encadrement des manifestations.
Le « mixed martial arts » représente la fusion très contemporaine entre divers sports de combat, mais son succès s’explique aussi par la richesse des symboles qu’il convoque.
Le chef de l’État, dès 2017, s’est engagé sur une pente claire : le pouvoir est considéré comme s’exerçant de haut en bas, et très peu de médiations semblent trouver grâce à ses yeux.
Ludovic Marin/AFP
En pleine crise sur la réforme des retraites, l'affaiblissement constant des institutions et des corps de médiation interroge sur l'exercice du pouvoir d'Emmanuel Macron.
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay