De nombreuses entreprises réorientent aujourd’hui leur production et leur offre dans le contexte de confinement et de crise sanitaire. Les enjeux business sont-ils toujours la motivation première ?
Les études permettent de dégager certains grands principes, comme confronter l’individu à sa propre image ou encore lui donner du temps pour qu’il réfléchisse aux conséquences de ses décisions.
La pandémie de Covid-19 incite les Européens à repenser leur rapport aux frontières. Face à la menace de la propagation de la maladie, la frontière doit-elle être un mur ou un filtre ?
Au sein de l’UE comme aux États-Unis et au Canada, les gouvernements tendent à fermer les frontières pour bloquer la propagation de l’épidémie. Une réaction pour le moins discutable.
Si on peut comprendre l’utilité épidémiologique des mesures de distanciation sociale pour lutter contre le Covid-19 au Sénégal, leur acceptabilité sociale et culturelle reste à démontrer.
La gestion de la pandémie par le gouvernement Macron pourrait donner lieu à de nouvelles formes de gouvernances plus autoritaires fondées sur le rejet de la démocratie représentative ordinaire.
Les recherches antérieures et actuelles sur les coronavirus contribuent à éclairer la réponse à la pandémie actuelle, mais les réductions de financement pourraient menacer ces programmes.
Des études montrent que la peur affaiblit le système immunitaire. Raison de plus de limiter le stress, notamment grâce au recours à la pleine conscience.
Alors qu’on pourrait s’attendre, avec le confinement, à une montée de l’individualisme, on observe au contraire une capacité à développer de nouvelles façons d’être en présence d’autrui.
Lorsqu’émerge une nouvelle menace épidémique, la recherche entame une course contre la montre. Peut-elle s’affranchir des principes éthique qui l’encadrent en temps normal ?
Aujourd’hui confinés, nous expérimentons, ce que nombre d’entre nous, nés en temps de paix, dans un État de droit, n’avions encore que peu connu : les limites aux libertés.
Pourquoi certaines personnes se soustraient-elles à leur responsabilité en cette période difficile ? Peut-on compter sur les gens et s’attendre à ce qu’ils fassent des choix responsables ?
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La pandémie, en ce qu’elle représente un risque majeur donc exceptionnel, appelle une réponse construite collectivement, et non pas par un petit groupe d’experts ou de décideurs.
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) and Solène Morvant-Roux, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Ces dernières années, les plans d’assouplissement quantitatif ont intensifié la financiarisation de l’économie européenne. La crise actuelle pourrait donc constituer l’occasion de recibler le soutien.
Alors que les leviers monétaires mobilisés depuis 10 ans semblent avoir atteint leurs limites, la question d’un distribution directe d’argent aux entreprises et aux ménages revient sur la table.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)