En juillet 2020, David Belliard (à gauche), adjoint aux Mobilités à la mairie de Paris, posait en compagnie des dirigeants des opérateurs de trottinettes en libre service ; trois ans plus tard, il espère leur retrait de l'espace public.
Thomas Samson / AFP
On a parfois l’impression que la régulation des plates-formes doit se construire à une échelle toujours plus importante, celle des États ou de l’Union européenne. Ici, c’est une mairie qui intervient.
Comme Lisbonne au Portugal ou
Medellín en Colombie, Chiang Maï, deuxième ville de Thaïlande est devenue une place forte du nomadisme numérique.
Avec le développement du télétravail, des « nomades numériques » commencent à se sédentariser, et de préférence dans des villes touristiques des pays du Sud où le coût de la vie est moindre.
Le paiement par carte ou par téléphone mobile se généralise rapidement sur le continent africain.
i_am_zews/Shutterstock
La numérisation du secteur financier se déroule à grande vitesse en Afrique. Des multinationales y installent de grands bureaux et des sociétés locales spécialisées y éclosent.
Les services en ligne contribuent notamment à accroître le niveau de dépenses contraint des ménages.
Bicanski/Pixnio
Les plates-formes proposant l’accès plutôt que la possession font florès dans tous les secteurs. Mais leurs avantages cachent de nombreuses limites, dont la portée reste largement sous-estimée.
Être rémunéré pour évaluer des produits via une application, ce n’est pas un travail selon la Cour de cassation.
Shutterstock
Les premières jurisprudences ne reconnaissent pas (encore ?) ceux qui participent à des sondages rémunérés ou postent des avis sur des plates-formes comme travailleurs.
En règle générale, les outils digitaux ne s’inscrivent pas assez dans une logique de transformation numérique globale.
Shutterstock
Le Digital Market Act, qui doit entrer en vigueur prochainement, constitue la réglementation la plus ambitieuse à ce jour pour limiter les positions dominantes des géants du numérique.
Les cabinets d'audit investissent plusieurs milliards de dollars par an dans la technologie blockchain.
Publicdomainpictures.net
Les premières applications dans les plus grands cabinets montrent notamment que les auditeurs devraient gagner du temps pour proposer des services à plus forte valeur ajoutée à leurs clients.
Les accords internationaux récents en termes de fiscalité pourraient permettre au 55 États membres de l’Union africaine (EMUA) de récupérer environ 1,3 milliard dollars américains par an, soit 0,05 % du PIB.
Shutterstock
Le cadre inclusif international proposé fin 2021 par l'OCDE et le G20 prévoit une récupération de recettes fiscales sur les services numériques moindres qu'une taxation indirecte locale.
386 millions d'euros de livres sont vendus par Amazon chaque année.
ymgerman /Shutterstock
Des éléments comme la marque, les brevets, ou encore le nombre d’utilisateurs d’un service, difficiles à quantifier, jouent un rôle essentiel dans le prix d’acquisition d’une entreprise.
La République centrafricaine va devenir le deuxième pays du monde après le Salvador à adopter le bitcoin comme monnaie officielle.
Shutterstock
L’un des États les plus pauvres du monde vient d’annoncer que ses citoyens pourront désormais régler leurs achats en bitcoin. Une décision pour le moins discutable…
Les initiatives règlementaires récentes en Europe s’inscrivent à contre-courant des projets d’Elon Musk pour le réseau social.
Kimihiro Hoshino/AFP
Le projet du patron de Tesla pour le réseau social qu’il vient de racheter pourrait entrer en contradiction avec la nouvelle réglementation des services numériques européenne.
Les marques font face à des clients dont la rationalité reste limitée.
Selon un travail de recherche, les entreprises qui se livreraient à trop d’explications quant à leurs pratiques en ligne risquent de développer de la suspicion chez leurs clients.
Les métavers, stop ou encore ?
Led Gapline/Shutterstock
En favorisant les relations sociales en distanciel, la pandémie a contribué à diffuser les usages au cœur des mondes virtuels en 3D, dont l’essor est analysé dans un récent ouvrage. Extraits.
Sans les services proposés par les géants du numérique, le confinement n’aurait sans doute pas été possible aussi longtemps.
Justin Tallis / AFP
La montée en puissance des plates-formes, qui s’est accélérée depuis le printemps 2020, complexifie la réponse envisagée par les États en matière de régulation.
Les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique pourraient augmenter de 60 % d’ici 2040.
Pxfuel.com
Selon une étude, le consommateur ne se sent pas responsable des effets sur l’environnement de ses activités digitales.
L’objectif d’une réduction de 55 % des émissions de carbone par rapport au niveau de 1990 à atteindre d’ici 2030 requiert des centaines de milliards d’euros d’investissements supplémentaires.
Shutterstock
Les phénomènes d’addiction ou les impacts négatifs sur la sexualité des adolescents semblent difficiles à endiguer tant l’offre en ligne est aujourd’hui pléthorique et facile d’accès.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)