Il y a 10 ans, le site WikiLeaks divulguait une série de documents classés secret défense. Cette affaire devait mettre fin à la culture du secret gouvernemental ; qu’en est-il vraiment aujourd’hui ?
Quand il est question de diplomatie et, plus généralement, de politique étrangère, un voile de secret recouvre bien souvent les actions des États. Il est parfois nécessaire.
Qu’est-ce qui est le plus prudent dans nos « démocraties » pour un citoyen soucieux de défendre des droits humains fondamentaux et le collectif ? Risquer la mort sociale ou opter pour l’anonymat ?
Vol au-dessus d’un monde de données… La cyberattaque du 12 mai a frappé l’opinion. Mais sachons différencier les hackers des « fuiteurs d’info », lanceurs d’alerte ayant choisi l’illégalité.
Le Kremlin chercherait à saper la foi qu’ont les Occidentaux en la sécurité de leur pays, la stabilité de leur quotidien, l’intégrité de leurs institutions et de leurs dirigeants.
Digne d’un thriller, cette affaire suscite des débats passionnés et de fortes interrogations aux États-Unis, mais aussi de l’inquiétude dans plusieurs pays européens.
Internet est indispensable à notre vie quotidienne et notamment à celle de la jeunesse européenne. Mais il ne faut pas en faire un outil de surveillance.
Les Panama papers mettent en lumière les dérives de la financiarisation du monde, mais aussi la créativité des médias qui, en se rassemblant, sont en mesure d’exercer un rôle actif de contre-pouvoir.
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2