Près de 6 millions de ménages américains, souvent par contrainte de coût, n’ont pas de comptes bancaires. Pourtant, de plus en plus de commerces refusent les paiements en liquide.
La sursollicitation ou encore les soupçons de « socialwashing » peuvent rendre contreproductives ces actions caritatives de plus en plus proposées par les enseignes.
Selon les pays européens, les raisons diffèrent : à l’Est, l’accroissement des richesses et un manque de confiance dans les banques y participent ; à l’Ouest, Internet semble jouer un rôle paradoxal.
La disparition progressive du cash conduit à une exclusion de l’activité socioéconomique des plus vulnérables et une privatisation qui détériore les dimensions symboliques de l’argent.
La guerre en Ukraine met en évidence l’évolution des équilibres géopolitiques et la profondeur des nouvelles asymétries dans la puissance cybernétique.
Malgré les encouragements à payer avec son smartphone pour des raisons sanitaires, cet usage n’a pas encore été complètement adopté par le consommateur.
La décision des puissances occidentales pourrait engendrer des effets collatéraux pour les partenaires de la Russie, sans limiter non plus les migrations vers les systèmes alternatifs existants.
Les paiements dématérialisés peuvent techniquement et socialement devenir la norme, mais la fin de l’argent liquide présente également certaines limites.
Donia Trabelsi, Institut Mines-Télécom Business School ; Michel Berne, Institut Mines-Télécom Business School , and Sondes Mbarek, Institut Mines-Télécom Business School
Le cours des monnaies virtuelles s’est effondré après des déclarations du fondateur de Tesla, Elon Musk, qui s’est inquiété des problèmes environnementaux posés par la technologie utilisée.