Marc Tassé, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Des « facilitateurs » grassement rémunérés, tels que des experts financiers, avocats ou comptables, aident les oligarques, les dictateurs et les criminels du monde entier à s’enrichir illégalement.
L’adoption de la définition du lancement d’alerte telle qu’elle apparaît dans ce texte ne manquerait pas de décourager celles et ceux qui prennent des risques réels pour défendre la société.
Après des catastrophes collectives comme le Rana Plaza ou les « Panama papers », les entreprises qui assument payent le prix fort et sont davantage médiatisées.
Les crises, lorsqu’elles ne débouchent pas sur des ruptures violentes et des catastrophes, peuvent être porteuses d’adaptations et d’innovations positives.
Écartées quatre fois de suite de la présidence de la République par les urnes depuis la première élection de Lula, en 2001, les droites tentent de reprendre le pouvoir par d’autres moyens.
Les Panama papers mettent en lumière les dérives de la financiarisation du monde, mais aussi la créativité des médias qui, en se rassemblant, sont en mesure d’exercer un rôle actif de contre-pouvoir.
Il est plus que jamais nécessaire, au nom de l'intérêt général qu'ils défendent, de protéger mieux les lanceurs d'alerte: par la loi et dans les entreprises. Etude de quelques pistes d'amélioration.
Hervé Falciani, lanceur d’alerte de HSBC, a été mis en examen le 11 décembre. Il a donc subi la double peine d'être proscrit et poursuivi. Une démocratie moderne doit protéger ses lanceurs d'alerte.