La Russie actuelle perçoit Kiev comme une ville historiquement russe, et même comme « la » ville russe originelle. L’Ukraine voit dans sa capitale, qu’elle appelle Kyiv, le cœur battant de sa nation.
Jusqu’à présent, la question de la dépendance énergétique de l’Europe par rapport à la Russie était présente, mais elle demeurait abstraite et lointaine. Aujourd’hui, elle est devenue vitale.
La pénurie dans les approvisionnements comme le gaz risque d’impacter considérablement les entreprises et les ménages tout en renforçant le phénomène d’inflation, à l’instar du choc pétrolier de 1973.
Les bombes thermobariques créent une boule de feu dévoreuse d’oxygène suivie d’une onde de choc mortelle. À l’heure actuelle, leur utilisation n’est pas formellement interdite.
Jean Lévesque, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Malgré une origine commune, Russie et Ukraine ont connu une histoire conflictuelle qui s’est envenimée depuis 2014. L’invasion russe peut jouer un rôle tragique de catalyseur de l’identité ukrainienne.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie sous prétexte de venir en aide aux républiques séparatistes du Donbass rappelle inévitablement la guerre de Géorgie de 2008.
En Moldavie, la proportion de réfugiés ukrainiens par rapport à la population totale du pays est la plus élevée d’Europe. Chisinau a un besoin urgent d’aide internationale pour gérer cet afflux.
Les clients, de plus en plus nombreux, restent animés par des motivations qui leur font accepter largement les hausses de prix régulières et les marges confortables des grandes marques.
En cas d’enlisement du conflit, la situation pourrait devenir intenable pour les pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient qui dépendent des exportations russes et ukrainiennes de céréales.
La politique d’ambiguïté stratégique de la Chine pourrait lui permettre d’agir comme médiateur du conflit à un moment opportun, tout en favorisant ses objectifs géostratégiques à long terme.
À moins d’un brusque recul russe, trois options sont aujourd’hui envisageables : la finlandisation de l’Ukraine, sa destruction quasi totale ou son amputation de ses territoires du sud et de l’est.
Gérald Arboit, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Quel est le rôle des services de renseignement occidentaux aux côtés de leurs homologues ukrainiens ? Des éléments de l’actualité immédiate permettent de faire un premier point.
Le président Vladimir Poutine a préparé de longue date sa propagande pour justifier l'invasion de l'Ukraine. Mais elle n'a pas eu les effets escomptés.
Pendant les heures les plus sombres de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a montré qu’il servait son peuple – pas seulement dans la rhétorique, mais surtout dans l’action.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)