Une analyse massive des données de Twitter permet de caractériser les préférences en matière d’information des sympathisants des différents candidats à l’élection présidentielle.
Aucun des 12 candidats en lice ne propose que la France sorte de l’UE. En revanche, deux perceptions de ce que signifie dans le contexte actuel la notion de « souveraineté » s’opposent.
Plusieurs candidats à la présidentielle proposent la gratuité des transports en commun. Mais cette mesure a un effet très limité sur la pression automobile.
À gauche, de nombreuses voix appellent à l’union derrière un seul candidat. Malgré les multiples prétendants, serait-il possible qu’un candidat de gauche se qualifie pour le second tour ?
Selon la recherche, les dirigeants qui osent casser les codes vestimentaires en entreprise recueillent davantage l’approbation de leurs collaborateurs. Et en politique ?
Tout l’édifice électoral se décline exclusivement à partir de l’élection présidentielle : les autres scrutins se voient réduits à l’état d’annonces ou de répliques plus ou moins directes de celle-ci.
La candidature de Julien Bayou à la région Île-de-France souligne l’ambition d'EELV et son espoir de réaliser une union solide avec la gauche. Mais de nombreux points restent dans l’ombre.
La réussite des Verts lors des élections européennes signifie-t-elle que, désormais, l’écologie politique tiendra ce rang de « troisième parti » de France dans les élections à venir ?
La question sociale n’est pas évacuée comme le sous-entend le discours du « ni gauche ni droite ». Or c’est bien elle qui a toujours structuré le clivage gauche-droite.
François Robinet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le candidat de la « Belle alliance populaire », Benoît Hamon, n’est plus désormais crédité que de 7 à 8 % d’intentions de vote. Comment en est-il arrivé là ?
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Même si les primaires ont été créées pour des raisons pragmatiques et avec nombre de calculs sous-jacents, leur succès populaire rendra difficile tout retour en arrière pour les partis.
La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont maintenant pris position sur l'euthanasie. Les clivages se font moins sur l’appartenance politique que sur les modèles de société défendus.
Ce résultat nous dit des choses importantes sur les perspectives de court et de long terme du PS et sur les perspectives de « reconstruction » de la gauche après la présidentielle.
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Yannick Jadot devra faire la preuve, mesurée à L’aune des 5,25 % obtenus en 2002 par Noël Mamère, de l’utilité d’une candidature écologiste, de gauche et autonome à l’élection présidentielle.
Le choix de Yannick Jadot par 54 % des votants comme candidat à l’élection présidentielle semble confirmer le désir de renouvellement des adhérents et sympathisants de EELV.