Si la climatologie et la météorologie reposent aujourd’hui sur la simulation informatique de modèles complexes, la mise en équation de l’atmosphère est vieille de plus d’un siècle.
Nos systèmes agricoles et alimentaires sont en première ligne du changement climatique. Ils pourraient être transformés pour gagner en résilience et équité, et contribuer à la stabilisation du climat.
Les communautés locales n’ont guère leur mot à dire dans le développement de projets comme les usines de batteries pour voitures électriques, qui visent à favoriser la transition énergétique mondiale.
La COP28 s’achève sur un compromis historique. Même si la sortie des énergies fossiles n’est pas entièrement réglée, enfin, les COP entrent « dans le dur » des négociations.
Les négociations climatiques s’appuient sur un jargon parfois technique, qu’il est indispensable de connaître pour cerner les enjeux de la COP28. Un bref abécédaire des mots les plus importants.
La compétition entre les États-Unis, la Chine et les grands émergents a toujours rythmé les négociations climatiques. La COP28 n’y fait pas exception. Le climat, c’est avant tout de l’économie et des rivalités inexpugnables.
Le 3 décembre, la COP28 aura une journée consacrée aux discussions sur les effets des changements climatiques sur la santé, soit une première mondiale. En quoi est-ce important ? À quoi s’attendre ?
L’insécurité alimentaire est un problème particulièrement ressenti par les Inuits du nord du Canada. La solution pourrait passer par des systèmes alimentaires culturellement adaptés.
Maxence Soubeyrand, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) e Fabio Gennaretti, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Des recherches montrent que la distribution des feuillus tempérés (érable à sucre, érable rouge et bouleau jaune) pourrait se décaler vers le nord, entraînant de lourdes conséquences sur la forêt boréale.
Si les politiques climatiques restent insuffisantes, c’est aussi, comme le suggère un ouvrage récent, car les administrations portant le sujet peinent à se faire entendre au milieu des autres.
Impuissants devant l’impact de leur entreprise sur le climat et attirés par les opportunités d’emploi dans les énergies vertes, des salariés du pétrole et du gaz choisissent de démissionner.
Une analyse des précédentes présidences des COP suggère que le programme des Émirats arabes unis pourrait apporter une contribution inédite à la sortie des énergies fossiles.
Il n’existe pas d’institution scientifique publique autonome dans le débat politique. Quelles en sont les conséquences, en contexte de pandémie et de changements climatiques ?
Les maladies transmises par les moustiques progressent sous l’influence du climat. Des analyses statistiques poussées des données épidémiologiques permettraient de mieux prévoir les flambées.
Mieux comprendre les interactions entre la forêt boréale et la neige permet d’améliorer les modèles hydrologiques assurant ainsi une gestion optimale de la ressource.
L’augmentation de la désinformation sur X est notamment attribuable à une stratégie d’Elon Musk qui vise à museler les chercheurs qui tentent de l’étaler au grand jour.
Robin Noyelle, Université Paris-Saclay; Davide Faranda, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) e Yi Zhang, University of California, Berkeley
Quelle pourrait être les températures maximales en Europe ? Comment se forment les vagues de chaleur ?
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)