À Cotonou, la capitale économique du Bénin, un quartier entier vient d’être rasé par les autorités, sans compensation pour les habitants. Illustration d’un phénomène fréquent dans la région.
La pandémie a aggravé la situation d’inégalité déjà critique à laquelle les communautés Roms sont confrontées et risque d’accroître la mise en concurrence des populations les plus précaires.
La notion d’« explosion » urbaine africaine alimente les visions catastrophistes. Or, si le nombre de mégapoles augmente, l’urbanisation se déroule en bonne partie dans les campagnes.
Depuis janvier 2018, le gouvernement se résout à employer ce terme disparu depuis des années, affichant une approche plus sociale qu’administrative ou sécuritaire, non sans quelques ambiguïtés.
Que faire des quartiers précaires et des bidonvilles ? Plutôt que de les raser, intégrer ces ensemble dans l’espace urbain semble être une alternative prometteuse.
Le 8 avril célèbre la journée internationale des Roms, l’occasion de rappeler que, citoyens européens à part entière, ils ont toute leur place dans la société française.
Pour obtenir de meilleures conditions de vie dans leurs bidonvilles et faire valoir leurs droits, des femmes n’hésitent pas à confronter les autorités et, sans violence, obtiennent gain de cause.
La population urbaine indienne dépasse les 300 millions d’habitants, soit 10 % des citadins dans le monde. Une grande partie de ces citadins vivent dans le monde méconnu des petites villes.
Les multiplications de campements à grande échelle, la banalisation de ceux abrités sous des tentes ou estompés sous les ponts démontrent que dormir est devenu un luxe.
Pushpa Arabindoo, Institut d'études avancées de Paris (IEA) – RFIEA
Le bidonville est un phénomène de plus en plus répandu au Nord et au Sud de la planète. Dans quelle mesure peut-il être considéré comme une dimension constitutive de l’urbanisation ?
Comment les habitants des bidonvilles vivent-ils la saleté ? Comment négocient-ils le stigmate qui y est associé ? Retour de terrain ethnographique dans un bidonville rom de l’est de la France.
Docteur en Sciences Politiques au Laboratoire PACTE (CNRS / UGA / Sciences-po Grenoble). Membre de l'odenore et co-fondateur de la CHaire PUBLICS des politiques sociales, Sciences Po Grenoble