À la croisée de la biologie et de l'informatique, le prix Nobel de chimie 2024 célèbre les avancées majeures de David Baker, Demis Hassabis et John Jumper sur les protéines.
Nos recherches ont permis de découvrir comment certaines grenouilles produisent de la colle – et cela pourrait nous aider à fabriquer de nouveaux adhésifs innovants pour la chirurgie.
Jérôme Comte, Institut national de la recherche scientifique (INRS); Christophe Langevin, Institut national de la recherche scientifique (INRS) et Naíla Barbosa da Costa, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
De nouvelles techniques permettant de surveiller en temps réel la santé des lacs en analysant leur microbiome pour anticiper et répondre aux menaces environnementales, telles que les cyanobactéries.
Un dragon pourrait-il réellement cracher du feu ? En explorant la biochimie qui se cache derrière la fiction, il est possible de combler le fossé entre le magique et le biologique.
Les gros animaux développent moins de cancers que l’humain, alors qu’ils possèdent beaucoup de cellules, chacune pouvant éventuellement évoluer en tumeur. Comment expliquer ce paradoxe ?
Le duel a agité les esprits, blessé et tué pendant des siècles. Mais quelles étaient les motivations des protagonistes de ce rituel aussi violent que codifié ?
Vous avez certainement entendu parler du microbiote, mais connaissez-vous le mycobiote ? Il s’agit de tous les champignons qui peuplent un autre organisme. Et pour les plantes, ils sont essentiels.
Laurent Palka, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les tardigrades sont de minuscules animaux connus pour leurs capacités de survie extraordinaires. Suffisantes pour survivre à un crash de sonde spatiale et aux conditions lunaires ?
En agriculture il est souvent préférable de mélanger les variétés dans un même champ pour mieux résister aux pathogènes. Une nouvelle étude décortique ce phénomène au niveau biologique.
L’augmentation du nombre d’espèces de bactéries résistantes aux antibiotiques constitue une préoccupation de santé publique majeure, qui nous concerne tous, partout sur la planète.
Une toute nouvelle étude montre, pour la première fois, une espèce de bactérie qui peut être à la fois une proie et un prédateur vis-à-vis d’une autre espèce. Un changement de paradigme en biologie ?
Nos yeux n’ont pas besoin de mode d’emploi pour fonctionner. Mais quels processus sont à l’œuvre ? Et que pouvons-nous apprendre des yeux d’autres espèces vivantes ?
Des chercheurs ont fait une observation fascinante : un ours polaire a employé une technique de chasse en plongée, encore jamais rapportée, pour capturer de grandes oies des neiges en mue.
Professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, Professeur invité aux universités de Gdansk (Pologne) & Viçosa (Brésil), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)