À l'heure où les effets du dérèglement climatique n'ont jamais été aussi prégnants, le climatoscepticisme prospère. Comment expliquer cet apparent paradoxe ?
Olivier Klein, Université Libre de Bruxelles (ULB) et Vincent Yzerbyt, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Comprendre les ressorts de l’hésitation vaccinale est essentiel pour mieux convaincre. Loin du cliché de l’antivax complotiste, les recherches de ces dernières années dépeignent un tableau nuancé.
Propagation de fausses informations, ébranlement de la confiance en les médias et les institutions, incitation à des comportements violents : les théories du complot ont des conséquences bien réelles.
L’article scientifique concluant à une origine naturelle du Covid a fait couler beaucoup d’encre suite à la publication d’échanges caviardés entre ses auteurs. Que faut-il retenir ?
Partout à travers le monde, la pandémie de Covid-19 a donné lieu à de nombreuses théories complotistes. Retour sur les facteurs à l’origine de cette infodémie dans notre pays.
L’extrême droite ne doit pas être perçue comme un ensemble de petits mouvements indépendants, mais plutôt comme un réseau basé sur une idéologie extrémiste dangereuse pour la démocratie.
Une accumulation d’inquiétudes où se mêlent la politique, le nucléaire et la vaccination a créé un climat favorable aux indépendantistes en Polynésie française.
Du Grand jeu du XIXᵉ siècle aux ingérences américaines tout au long du XXᵉ et jusqu’au retrait de Donad Trump de l’accord sur le nucléaire en 2015, l’Iran s’est souvent senti dupé par les Occidentaux.
Ce mouvement hétérogène classé à l’extrême droite, où l’on retrouve des monarchistes, des révisionnistes et divers complotistes, aurait cherché à réaliser un coup d’État en Allemagne.
Apprendre que l’on partage de faux souvenirs avec des inconnus, voilà qui peut rendre perplexe. Mais nos souvenirs ne reposent pas uniquement sur notre expérience personnelle.
Il y a 90 ans, le paquebot « Georges Philippar » coulait dans le golfe d’Aden. Parmi les dizaines de victimes : le journaliste Albert Londres. Une tragédie porteuse d'enseignements très actuels…
Une nouvelle analyse de données collectées fin 2018 permet de mieux comprendre quelle place les théories du complot ont prise chez les « gilets jaunes » ainsi que les motifs d’appartenance au mouvement.
La qualification de « complotisme » stigmatise et place celui qui la reçoit dans le camp des « déviants ». Au point de disqualifier toute critique légitime ?
Le mouvement prend racine dans des tendances qui ne sont pas nouvelles dans la politique canadienne. Ce qui en fait un mouvement à surveiller est l’escalade des moyens (perturbateurs et violents).
Plus on est éduqué et moins on adhère aux théories du complot. Le développement de capacités analytiques diminue le recours à des solutions simples pour résoudre des problèmes complexes.
Alors que l’islam devient un sujet prégnant dans le débat public et le champ médiatique, l’apport des sciences sociales et de l’Histoire permet de relativiser les discours inquiétants et menaçants.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Directeur des études du département de Philosophie de l'ENS Ulm, Directeur du Centre d'Archives en Philosophie, Histoire et Edition des Science, CNRS-ENS, École normale supérieure (ENS) – PSL