Les enseignements d’une étude qualitative auprès d’étudiants en école de management sur la suite du mouvement #MeToo. Beaucoup de questions restent ouvertes.
La notion de « crise de la masculinité » brouille la compréhension de phénomènes sociaux complexes et réaffirme une division radicale de l’humanité entre le masculin et le féminin.
Moha Ennaji, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Au Maroc, intellectuels et militants dénoncent un code de la famille toujours inégalitaire en matière d’héritage, un point de crispation au sein du royaume.
En tant que victime, il est difficile de faire reconnaître par la justice des faits de harcèlement. Une situation que les ordonnances Macron pourraient aggraver.
Le milieu académique n’échappe pas aux discriminations et stéréotypes de genre : il suffit de se demander qui pose le plus souvent les questions lors des conférences pour s’en rendre compte.
Armelle Enders, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
La mort de Marielle Franco marque une gradation dans la haine et le racisme qui s’expriment de plus en plus ouvertement dans l’espace public au Brésil.
Caroline Michon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’Inde a une histoire longue et plurielle de luttes féministes. Retour sur le mouvement indien des femmes et les enjeux à venir pour les femmes indiennes.
Les inégalités de genre persistent encore en 2018. L’instauration d’un revenu universel pourrait permettre de les réduire, à condition de rester vigilant vis-à-vis de ses potentiels effets pervers.
Il faut replacer le débat ouvert par Olivier Roy dans le contexte du politiquement correct, intimement lié aux effets d’une démarche qui a comme but de supprimer le concept de culture.
À l’aide des outils numériques, la militance féministe d’aujourd’hui joue sur plusieurs tableaux : médias sociaux, invasion de la sphère publique, scandalisation, provocation…
Il faut avoir le courage de dire qu’on ne peut plus, aujourd’hui, défendre une neutralité du sport par rapport aux défis sociétaux et aux agendas politiques.
La langue représente un enjeu de pouvoir fondamental. On a encore pu le voir récemment dans une circulaire du premier ministre portant sur l’écriture inclusive.
Le CV anonyme, relégué au rang d’initiatives insuffisamment efficaces, pourrait pourtant faciliter l’accès à l’entretien pour des candidats habituellement discriminés. Une étude relance le débat.
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Professeure à l’Université Panthéon-Assas Paris II et membre du Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA), Université Paris-Panthéon-Assas