Les tournesols ont des motifs cachés de couleurs ultraviolettes. Visibles par les pollinisateurs, ces couleurs sont dues à la présence de pigments qui aident également les plantes à retenir l’humidité.
Des abeilles ouvrières sur un cadre de ruche.
(Leslie Kennah)
Des apiculteurs de la Colombie-Britannique ont signalé la mort d'abeilles domestiques pendant le dôme de chaleur de 2021. D'autres insectes peuvent également être en danger.
Les nouvelles technologies pourraient aider les apiculteurs à mieux gérer leurs ruchers.
Nicolas Vigier/flickr
L’utilisation de capteurs connectés couplés à des modèles informatiques peut permettre de suivre l’activité d’un rucher, donnant ainsi de précieuses indications aux apiculteurs.
Une feuille de betterave, infectée par le virus de la jaunisse de la betterave, est photographiée dans une exploitation betteravière à Oye-Plage, dans le nord de la France, le 4 août 2020.
Denis Charlet / AFP
De part et d’autre, les arguments sont centrés sur la question des pertes et bénéfices liés à l’usage ou non de ces insecticides. Mais les modèles sociétaux défendus sont radicalement opposés.
Seules les abeilles femelles peuvent piquer.
Serafima Antipova / Shutterstock
Marie-Pierre Chauzat, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Saviez-vous que seules les femelles peuvent piquer ? S’il est difficile de déterminer si les abeilles ont une conscience, il est possible d’expliquer pourquoi elles attaquent au péril de leur vie.
Le Psithyre vestale (Bombus vestalis), qui butine ici un chardon-marie dans le parc de Belleville (XXe arrondissement de Paris), est un bourdon « coucou » : un intrus qui s’installe dans le nid du bourdon terrestre.
Vincent Zaninotto
Des ruches qui voyagent en camion, des abeilles rémunérées pour leur service de pollinisation, des miels frelatés, des théories économiques fondées sur une organisation sociale imaginaire…
Les hyménoptères figurent parmi les catégories d’insectes les plus touchées par les pesticides.
Luc Durocher/Flickr
Les insectes, dont le nombre n'a cessé de décliner ces quarante dernières années, sont indispensables pour notre sécurité alimentaire et le maintien de la biodiversité.
Les insectes et notamment les coléoptères (ici le téléphore fauve, à gauche, et une trichie commune), sont de bons pollinisateurs du châtaignier.
Rémy Petit
Il n’y a pas que les abeilles qui permettent la reproduction des fleurs, partons à la découverte de tous les pollinisateurs !
De gauche à droite, et de haut en bas : mégère (Lasiommata megera), flambé (Iphiclides podalirius), piéride du navet (Pieris napi), et cuivré commun (Lycaena phlaeas).
Laurent Palussière / D.R.
Vers de terre, abeilles, papillons, invertébrés… L’Observatoire agricole de la biodiversité a mis au point des techniques spécifiques pour chaque espèce.
Un nichoir en bordure de champ pour identifier et compter les abeilles sauvages.
B.Lamouroux
Olivier Billaud, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
L’Observatoire agricole de la biodiversité cherche à comprendre, sur le temps long et tout le territoire français, les interactions entre pratiques agricoles et biodiversité.
Une ouvrière donne à manger à une larve.
Eric Darrouzet
Entre discours catastrophiste et optimisme excessif, comprendre les interactions entre les insectes et leurs milieux permet d’appréhender plus justement les enjeux qui entourent leur déclin.
Les contributions permises par la science citoyenne offrent aux chercheurs quantité de données sur des espèces présentes aux quatre coins de la France.
Shutterstock
Romain Julliard, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Face au déclin de nombreuses espèces ordinaires, les vacances sont l’occasion pour les citoyens de 7 à 77 ans de faire avancer la connaissance de la biodiversité… pour mieux la protéger.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)