Les animaux de laboratoire, souvent des mammifères, provoquent en nous des sentiments contradictoires. Une étude révèle comment nous les déconsidérons pour mieux accepter leur utilisation.
La reconnaissance de la personnalité juridique aux animaux est souvent perçue comme progressiste, voire révolutionnaire. Cette solution est pourtant bien plus conservatrice qu’il n’y paraît.
Si la lutte pour la cause animale est historiquement plutôt anticapitaliste, le véganisme ne devient-il pas, face au développement de produits industriels véganes, un mode de consommation comme un autre ?
Pour répondre aux nouvelles demandes des consommateurs, les industriels multiplient les promesses. Toutes ne sont pas aussi efficaces sur la perception et les intentions d’achat des futurs clients ?
Viandard ou végétarien ? Le débat avait déjà lieu dans l’Antiquité. Les arguments des tenants d’un régime sans viande étaient, pour certains, très différents de ceux avancés aujourd’hui.
Contrairement à ce à quoi l’on pourrait s’attendre, en lançant des produits végans, les marques de luxe répondraient davantage aux attentes de sa clientèle non-végans.
L’intelligence artificielle peut traiter un grand nombre de vocalisations de poulets et identifier des schémas dans les communications entre volatiles.
Et si on prenait en compte les autres animaux dans notre façon de vivre et de penser ? La zooinclusivité s'adresse à celles et ceux qui ne veulent pas laisser les animaux sur le bord du chemin.
Faut-il donner des céréales, comme du blé ou du riz, à manger aux chiens ? Leur présence dans les croquettes provoquerait des désagréments gastriques. Que dit la science ?
En France, des projets d’abattoirs alternatifs essaiment, portés par des collectifs d’éleveurs et éleveuses résolus à s’affranchir des abattoirs conventionnels.
L’entreprise espagnole Nueva Pescanova a l’intention de construire la première ferme d’élevage de poulpes au monde. Un projet qui pose de nombreuses questions, éthiques notamment.
Le bien-être n’est pas un concept théorique désincarné. Il doit être appréhendé comme une réalité vécue par des êtres vivants sensibles et conscients dans leur relation à leur milieu de vie.
Réduire les pesticides et les gaz à effet de serre, développer l’offre bio et une alimentation saine, soutenir les revenus et carrières des agriculteurs et agricultrices, les défis sont nombreux.
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)
Directrice, Direction de la Recherche et des Etudes Doctorales (DRED), Université Paris Nanterre, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)