Dans les entreprises, quelle forme prend la mobilisation de ces profils convaincus qu'ils auront plus d'impact en menant la transition dans leur entreprise qu'en démissionnant ?
La sobriété appliquée à l'industrie textile, c'est aussi refuser les achats inutiles. Dans le secteur du prêt-à-porter, des alternatives existent et s'appuient sur les principes de l'économie circulaire.
Olivier Bessy, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Les organisateurs ont même dû refuser des inscriptions. Beaucoup rêvent de dire « je l’ai fait » le lundi matin en arrivant au bureau, montrant des photos de leur performance dans un cadre unique.
De nouvelles normes comptables se donnent pour objectif de mieux cadrer les décisions prises en amont. Elles peuvent néanmoins aussi être insufflées de façon plus informelles.
Les plates-formes proposant l’accès plutôt que la possession font florès dans tous les secteurs. Mais leurs avantages cachent de nombreuses limites, dont la portée reste largement sous-estimée.
C’est désormais l’un des principaux défis auxquels sont confrontées les entreprises : construire des modèles économiques à la fois durables, rentables et attractifs pour le grand public.
Le courant des « transition studies » montre qu’une innovation ou une interdiction n’a d’efficacité que lorsqu’elles s’intègrent dans un cadre organisationnel renouvelé.
Un travail de recherche préconise d’opérer le changement autour de la refonte de trois blocs : les produits, les chaînes d’approvisionnement et les parcours clients.
À l’instar de la ville de Paris, de nombreuses municipalités tentent de limiter l’implantation de ces structures nécessaires au e-commerce et aux livraisons dites « instantanée ».
La création de valeur sociétale visée par l’organisation humanitaire dès sa création en 1971 pourrait constituer une source d’inspiration pour toute entreprise qui se veut socialement responsable.
La mise en avant de la passion des artisans pour leur travail dans la communication permet notamment de répondre aux nouvelles aspirations des consommateurs.
Plusieurs plates-formes françaises se développent en prenant systématiquement en compte les interactions entre identification des clients, proposition de valeurs et monétisation de leurs solutions.
La fonte des subventions a conduit à une privatisation des écoles de commerce, dans l’indifférence générale. Ce sont les élèves qui en paient désormais le prix.
Le double impératif de création de valeur sociale et économique complique l’élaboration d’un business model viable. Un travail de recherche vient aider les entrepreneurs sociaux.
Les craintes particulières liées à la vie humaine génèrent des questionnements qui pourraient conduire à modifier en partie les comportements des consommateurs, des salariés et des investisseurs.
Certains taxent les parents qui postent des photos de famille sur les réseaux sociaux de narcissisme. Mais ne devraient-ils pas plutôt se pencher sur le modèle économique de ces sites ?
Les nouvelles technologies permettent de gérer l’identité digitale post mortem des défunts en allant parfois jusqu’à les rendre virtuellement immortels.
Apple, Google et consorts l’ont bien compris : multiplier les modèles d’affaires est devenu indispensable pour survivre dans l’économie numérique. Et si la PQR s’en inspirait ?