La PMA est aujourd’hui fréquemment employée pour pallier l’infertilité. Sous l’effet de demandes sociétales, son champ d’application s’est progressivement élargi, menant à de nouveaux questionnements éthiques.
Les personnes nées grâce à un don de gamètes ou d’embryon peuvent désormais connaître l’identité des donneurs. Un an après la création de la commission chargée de les accompagner, voici un premier bilan.
Une nouvelle étude montre qu’un dérivé de colorant industriel permet de détruire des cellules cancéreuses « in vitro » et « ex vivo » et pourrait un jour compléter l’arsenal de la photothérapie dynamique.
Le sirop d’érable, en plus d’être un joyau du patrimoine culinaire canadien, est également un agent sucrant présentant une constitution chimique complexe.
Le financement étatique des soins de PA transforme dans l’imaginaire populaire le désir d’enfant en « droit à l’enfant », comme s’il s’agissait d’un droit fondamental.
La plupart des gens n’ont pas l’intention d’être blessants ou insensibles dans leurs conversations avec des personnes souffrant d’infertilité – souvent, ils ne savent simplement pas quoi dire.
Sur le plan économique, financer les FIV représente certes un coût direct pour le gouvernement, mais il ne doit pas faire oublier les bénéfices indirects d’une telle politique.
Au-delà des discussions politiques entre les opposants et les partisans de la GPA, la majorité de ces débats ignore souvent l’importance de ses enjeux économiques et leur encadrement par le droit.
Les progrès technologiques survenus ces dernières années permettent d’étudier le développement l’embryon comme jamais auparavant. Encore faut-il que la législation le permette.
Mise au point voici près de quatre décennies, la fécondation in vitro demeure largement perfectible. Pour l’améliorer, les recherches sur l’embryon humain sont indispensables.
Le cerveau est un acteur central de la reproduction. Conséquence : si l’infertilité peut avoir des origines biologiques, le psychisme est également un paramètre à prendre en compte en cas de problème.
Unanimement condamné par la communauté scientifique, le Dr He Jiankui a fait naître les premiers bébés modifiés génétiquement. Ce que l’on sait aujourd’hui de ce qui a été fait.
La naissance de Lulu et Nana est une rupture majeure dans l’histoire de l’humanité. Modifier génétiquement l’humain est un acte majeur de biopolitique, au sens de Michel Foucault et Giorgio Agamben.
Le choix de l’âge auquel on aura des enfants n’est pas anodin, et de nombreux paramètres doivent être pris en compte pour déterminer le meilleur moment…
Les techniques de modifications du génome avancent extrêmement rapidement. Il est temps pour les pays de cadrer par la loi ces pratiques et faire de vrais choix de sociétés.
Marta Spranzi, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Laurence Brunet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Un couple avec leurs enfants biologiques, c’est généralement ainsi qu’est définie la famille dite naturelle. Quid des familles adoptives, recomposées, monoparentales ou homosexuelles ?
La procréation médicalement assistée fait débat en France, il faut cependant dépasser nos frontières pour comprendre tous les enjeux liés à cette question d’éthique et de société.
Associate Professor in Ovarian Physiology, Lead for Ovarian Cryopreservation and Fertility Preservation Research, Lead of Rhino Fertility Project, University of Oxford
Juriste spécialisée en droit de la famille, chercheuse associée au centre de recherche Droit, sciences et techniques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Directeur général de l'ISCID-CO International Business School, Université du Littoral Côte d'Opale, Chercheur au LEM (UMR CNRS 9221), Université de Lille