Symbole de la société de consommation, les hypermarchés semblent en crise. Le numérique, la volonté de consommer local dans des espaces à taille humaine remettent en cause ce modèle. Comment réagir ?
Pour répondre aux nouvelles demandes des consommateurs, les industriels multiplient les promesses. Toutes ne sont pas aussi efficaces sur la perception et les intentions d’achat des futurs clients ?
Les offres commerciales proposées tous les ans au mois de septembre constituent un enjeu important aussi bien pour la grande distribution que pour les producteurs et les consommateurs.
Dès 2015, le fonds activiste Muddy Water lançait des attaques contre le distributeur, aujourd’hui en phase de reprise, l’asphyxiant financièrement et l’empêchant de déployer une autre stratégie.
Partage de la valeur trop favorable aux actionnaires, difficultés conjoncturelles, erreurs stratégiques… le sort du groupe est aujourd’hui entre les mains du parquet national financier.
Les consommateurs ne sont, pour beaucoup, pas hostiles au rapprochement entre circuits courts et grande distribution. Encore faut-il bien s’y prendre pour ne pas passer pour un opportuniste.
Les distributeurs cherchent à répondre aux nouvelles habitudes de consommation en s’appuyant sur les marques régionales de terroir, une stratégie « omnicanale » et la donnée client.
Face aux effets de l’inflation sur le consommateur, les enseignes s’efforcent de limiter le gaspillage, s’ouvrent au marché de l’occasion… et mettent en avant leurs propres marques.
Les évolutions règlementaires visant à réduire les emballages imposent aux enseignes des nouveaux défis en termes d'aménagement des points de vente ou encore de communication sur les produits.
Remplacer les traditionnelles images de châteaux par une œuvre d’art ne garantit pas le succès pour tous les types de bouteilles auprès de tous les clients.
Plongeons-nous dans les grandes mutations du salariat dit « stable » en regardant l’évolution des formes de rémunération. Progrès ou régression pour les salariés ?
L’appartenance régionale du consommateur influence positivement ses intentions d’achat de marques ancrées dans un territoire, mais est-ce le seul facteur à prendre en compte ?
Les recherches récentes indiquent qu’en virtuel, les consommateurs se montrent plus sensibles à des offres de fruits et légumes « modérément » difformes, qui véhiculent une image plus qualitative.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Maitre de Conférence Université Paris 13, Praticien Hospitalier, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord