À la croisée de la biologie et de l'informatique, le prix Nobel de chimie 2024 célèbre les avancées majeures de David Baker, Demis Hassabis et John Jumper sur les protéines.
En inventant les réseaux de neurones artificiels dans les années 1980, John Hopfield et Geoffrey Hinton ont posé les bases de l’intelligence artificielle.
Les étudiants qui ont recours à l’IA ne risquent-ils pas de perdre certaines habitudes d’écriture précieuses pour leur créativité ? Il leur arrive en tout cas de se sentir dépossédés de leurs écrits.
À partir d’un court extrait sonore, il est maintenant possible de cloner la voix de n’importe qui. Comment cette technologie a-t-elle évolué si vite, et avec quelles implications ?
Francesco Sergi, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) and Pierrick Dechaux, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
L’IA aurait, aux dires de prestigieuses revues, le « potentiel pour révolutionner la recherche » en économie. Mais qu’en a-t-il été de précédentes innovations informatiques pareillement présentées ?
Quand nous parlons avec ChatGPT, nous avons l’impression de discuter avec un semblable. Pourtant, son fonctionnement est assez éloigné de notre propre cognition.
Le prix Nobel de physique 2024 récompense John Hopfield et Geoffrey Hinton pour leurs travaux sur l’IA. Les IA apprennent plus vite que jamais. Mais peut-on faire en sorte qu'elles oublient ?
De nombreux outils proposent déjà d’intégrer de l’IA dans le processus de vente. L’IA va-t-elle changer la vente, ou, plus profondément, en changer le contenu et les compétences ?
Beaucoup d’entreprises pensent que l’IA peut les aider à atteindre des objectifs de développement durable. Dans les faits, néanmoins, peu d’entre elles traduisent leurs paroles par des actes.
Pionnier de l’informatique, il a entrevu l’intelligence informatique et aidé les Alliés à remporter la Seconde Guerre mondiale. Alan Turing connut pourtant une fin tragique.
Les informations publiées sur les réseaux sociaux pendant les catastrophes naturelles sont précieuses pour les acteurs de la gestion de crise… à condition que leur traitement puisse être automatisé.
Un seul « deepfake » peut propager à très grande échelle de fausses informations et causer de multiples dégâts. Comment repenser l’éducation aux médias face à ces dangers ?
De nouvelles applications numériques (Ada, Babylon, Symptomate, etc.) proposent des services médicaux au grand public, jouant avec la frontière des activités réservées aux médecins.
Robots enseignants, robots compagnons, etc. Il convient d’examiner attentivement cette technologie afin de déterminer si elle est adaptée à la vie des enfants.
Professeure et titulaire 2020-2022 de la Chaire sur la justice sociale et l'intelligence artificielle Abeona-ENS-OBVIA, Université du Québec en Outaouais (UQO)