Face aux difficultés des élèves en langues, ne faut-il pas trouver des moyens de les enseigner autrement ? À l’occasion de la Journée européenne des langues, présentation d’un dispositif en vogue.
Dans le cadre familial ou celui d’une garde d’enfants, certains élèves parlent d’autres langues que le français. Un plurilinguisme que l’école gagnerait à valoriser. Retour sur une expérimentation.
L’idée que certains élèves auraient un don pour les langues est courante. Mais est-elle juste ? Et permet-elle vraiment de mettre en place de bonnes conditions d’apprentissage ?
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
L’absence quasi complète de français lors de la Commission sur l’état d’urgence ne s’explique pas tant par un réflexe de servitude des francophones eux-mêmes que par la crainte d’être méprisés.
Si le français décline en termes relatifs, le nombre de francophones continue à augmenter. Fidèles à leur langue, le danger que les francophones « disparaissent » s’éloigne de plus en plus.
Les derniers résultats de la recherche sur l’apprentissage des langues invitent à dépasser un certain nombre d’idées reçues sur la parentalité et le plurilinguisme. Quelques éclairages.
Anne Mevellec, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa y Linda Cardinal, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La Ville d’Ottawa dispose d’une politique de bilinguisme depuis 1970. Or, elle n’a jamais réussi à être mise en œuvre, en particulier en ce qui a trait au recrutement de cadres municipaux bilingues.
Quand on apprend une nouvelle langue, les capacités à la comprendre et à l’écrire ne se développent pas aussi vite. D’où une frustration des élèves qu’une méthode d’origine argentine permet d’éviter.
En modifiant la formulation de questions sur la langue d’usage, Statistique Canada a rendu non comparables les données de 2001 à 2016 à celles nouvellement publiées.
Pour aider un enfant à bien apprendre, il est important de reconnaître toutes les langues qu’il parle. Retour sur le « translanguaging », de l’évolution de la recherche aux initiatives pédagogiques.
Xavier Aparicio, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Les sous-titres facilitent-ils forcément la compréhension d’un film en VO ? Ou créent-ils une surcharge cognitive ? Tout dépend des circonstances et du type de sous-titres.
Xavier Aparicio, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Un bilingue parle-t-il aussi bien les deux langues qu’il connaît ? Pour être bilingue, faut-il apprendre deux langues dès la naissance ? Retour sur ces idées reçues.
Xavier Aparicio, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Si le bilinguisme se développe en France, il continue néanmoins à susciter des craintes associées au développement langagier des enfants. Qu’en est-il ?
Nous devons favoriser le dialogue avec la jeunesse québécoise francophone, anglophone et allophone et l’accompagner dans cette découverte de la richesse de la langue française.
Le projet de loi reconnait que les deux langues ont besoin d’un traitement différent. Cette approche asymétrique aux langues officielles constitue un changement remarquable dans la politique fédérale.
Autant les fonctionnaires francophones qu’anglophones sont mal à l’aise d’utiliser le français dans les milieux de travail où le bilinguisme est requis. Comment s’en sortir ?