Nicolas Dubos, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Il semble que certains animaux voient leur taille diminuer dans les zones où la température augmente. Stratégie d’adaptation ou conséquence du changement climatique ?
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD) y Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Une étude récente souligne les effets du réchauffement climatique sur l’antibiorésistance dans les fermes aquacoles. Une situation qui constitue une menace pour la sécurité alimentaire mondiale.
Miser sur l’identité artisanale et le développement durable apparaissent comme les pistes à privilégier pour sauver la Sérénissime, actuellement désertée par les visiteurs.
La crise sanitaire met en lumière le cycle vicieux entre croissance mondialisée, changement climatique et épidémie, et invite à repenser un nouveau paradigme économique.
La réponse politique à la COVID-19 a été spectaculaire, contrairement à la réponse au changement climatique. Cela démontre qu'il y a de l'espoir pour une action réelle pour l'environnement.
Les textes comme celui de l’accord de Paris ou de l’ONU restreignent les capacités à mener des politiques ambitieuses. Des pistes peuvent inciter les pays à se mettre d’accord pour aller plus loin.
Le modèle des stations uniquement fondées sur le ski n’est plus tenable, et les incite à diversifier leurs propositions pour qu’émergent d’autres formes de tourisme dans les régions de montagne.
Les réticences des baby-boomers face à l’urgence climatique pourraient être levées par des actions de sensibilisation davantage centrées sur ce qu’ils laisseront à leurs propres descendants.
Établir un prix mondial du carbone, soutenir le pouvoir d’achat, réduire les inégalités et relancer l’investissement public constituent les mesures les plus urgentes à mettre en place.
Avec les feux de forêt, la présence massive de cendres et de sédiments dans les cours d’eau constitue une menace pour l’approvisionnement hydrique des populations.
De nouvelles recherches montrent que les CFC et d'autres substances appauvrissant la couche d'ozone ont renforcé les effets du changement climatique dans l'Arctique.
La philanthropie sous forme de don en argent n'est pas une solution aux catastrophes naturelles causées les changements climatiques. Il faut une nouvelle philanthropie du changement social.
Derrière l’incitation à s’adapter aux catastrophes naturelles existe le risque d’utiliser ces événements comme un outil de réorganisation sociale au profit des plus aisés.
La querelle entre les deux philosophes français du XVIIIᵉ siècle apporte un éclairage inédit sur ce qui est en notre pouvoir face au dérèglement climatique.
Une décision récente rendue par le Comité des droits de l’homme de l’ONU pourrait, dans un futur proche, conduire à la reconnaissance de la notion de « réfugié climatique ».
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeur en droit, Section de droit civil, Université d’Ottawa (Canada), membre du Conseil scientifique de la Fondation France Libertés, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa