Tentatives d’assassinat contre Donald Trump, menaces régulières contre Kamala Harris, tension extrême… La campagne actuelle est imprégnée d’une violence qui réveille de sombres souvenirs.
Les sondeurs se sont trompés en 2016 et ont encore été loin du compte en 2020. La faute à la complexité du système américain et, aussi, à certaines lacunes des instituts de sondage eux-mêmes.
Faire carrière en politique est particulièrement difficile pour les femmes, qui doivent veiller à ne pas ternir leur image. Kamala Harris est la dernière en date à vivre ce double standard.
Donald Trump et ses partisans ont lancé une série d’explications complotistes, dont celle que Kamala Harris avait eu les questions à l’avance, pour expliquer sa mauvaise prestation lors du débat.
Si les deux candidats érigent le pouvoir d’achat en priorité, leurs programmes économiques sont très différents sur le fond… et tous deux restent, à ce stade, relativement flous.
Le départ prochain de Joe Biden de la Maison Blanche offre l'occasion de s'intéresser au parcours post-présidentiel de ses prédécesseurs, entre engagement caritatif et conférences lucratives.
Peut-on se moquer de quelqu’un qui rit à gorge déployée, comme Donald Trump le fait de Kamala Harris ? Baudelaire, Stendhal ou même Bergson auraient eu leur propre avis sur la question.
Si Kamala Harris est la candidate démocrate à la Maison Blanche, cela pourrait être un électrochoc positif pour le parti. Mais elle subira de nombreuses attaques de la part de Trump.
L’intersectionnalité des haines, qui allie notamment racisme, antisémitisme et misogynie, conduit l’homme blanc hétérosexuel à se croire une victime des « minorités » contre lesquelles il doit résister.
Les comptables ont provoqué la chute d’Al Capone et le scandale du Watergate a été révélé lorsque les journalistes ont « suivi l’argent ». Vont-ils aussi faire tomber Donald Trump ?
Dominée par les conservateurs, la Cour suprême emploie de plus en plus ses prérogatives pour favoriser le Parti républicain lors des élections, locales comme nationales.
Quel que soit son candidat en 2024, le Parti républicain fera sans doute campagne sur une ligne ultra-radicale, à même d’ébranler les fondements mêmes de la démocratie américaine.
Donald Trump vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. De nombreux aspects indiquent qu’elle ne sera sans doute pas couronnée de succès.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières