Les résultats des législatives ont abouti à un record de sièges historiques pour le RN et une polarisation encore plus appuyée de la vie politique au sein même de l’Assemblée nationale.
La cohérence de la majorité présidentielle se définit de plus en plus par rapport à l’extérieur, tandis qu’elle jongle en interne entre ses différentes chapelles.
Les ministres choisis pour mettre en œuvre la planification écologique reflètent plutôt une vision techno-libérale des politiques publiques qu’une volonté de concertation avec les usagers.
Les alliances stratégiques en politique sont perçues comme des manquements éthiques vis-à-vis des citoyens-électeurs, renforçant le sentiment de désaffection envers le politique.
La formation d’une alliance de la gauche française redonne un caractère central aux élections législatives. Mais peut-on véritablement parler d’un regain d’intérêt pour le Parlement en France ?
Une analyse massive des données de Twitter permet de caractériser les préférences en matière d’information des sympathisants des différents candidats à l’élection présidentielle.
Les résultats de la présidentielle dans le bassin minier s’insèrent dans des dynamiques profondes, de longs termes : percée du RN perte de vitesse du PS et augmentation de l’abstention.
Le vote d’extrême droite est devenu un vote interclasses, présent en ville comme en campagne. L’élection présidentielle a confirmé la consolidation pérenne d’un électorat de droite radicale en France.
L’allègement de la fiscalité durant le premier mandat, le « quoi qu’il en coûte » face au Covid ou encore la remontée des taux fragilise aujourd’hui la situation financière de l’État français.
Malgré ses intentions de 2017, le président a échoué à déployer la pensée complexe dans son exercice du pouvoir. Ce principe sera-t-il remis au cœur de sa « méthode refondée » promise le 24 avril ?
Les annonces d’Emmanuel Macron au sortir du second tour incluront-elles un changement dans sa politique de dialogue social et pour l’avenir des syndicats ?
Sur les réseaux sociaux, c’est l’ingénieur et consultant Jean-Marc Jancovici qui provoque le plus fort taux d’engagement, souligne une récente étude d’Impakt Faktor.
À l'approche des élections législatives, les états-majors s’organisent. C’est dans ce cadre que ressurgit la question du statut d’Edouard Philippe, ancien premier ministre à l’insolente popularité.
Le succès d’Emmanuel Macron valide une stratégie visant à le faire apparaître comme le champion des « progressistes », mais elle n’a que partiellement fonctionné.
Observer la défaite politique par les discours permet de comprendre l’exercice rhétorique comme un bilan personnel ou un passage de témoin qui peut marquer la fin d’une période politique.
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières y Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
Avec les promesses d’un nouveau plan nucléaire pour la France, l’histoire du programme nucléaire des années 1970 et du « plan Messmer » est-elle en train de se répéter ?
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po