L’électronique pèse lourd dans nos émissions de carbone et nos déchets. Quelles sont les voies pour diminuer l’impact de cette industrie cruciale pour la transition écologique ?
La politique industrielle et environnementale française cible les plus grands sites de production. Il ne faudrait pas pour autant négliger les ETI qui appellent des politiques différentes.
Mais malgré des décennies de recherche et des milliards de dollars de financement du secteur public, la technologie de captage et stockage de dioxyde de carbone demeure coûteuse et inefficace.
Les enjeux de réglementation ou encore de rentabilité freinent le développement de procédés industriels qui permettraient de relancer une filière française autrefois active.
Le développement de technologies comme le solaire photovoltaïque ou les batteries lithium-ion repose actuellement sur une dépendance économique européenne vis-à-vis de l’Asie.
La fabrication des vêtements, lors de leur production, leur utilisation et leur fin de vie, a un impact sur notre santé. Mais une meilleure connaissance écologique pourrait renverser la vapeur.
Timothée Brochier -, Institut de recherche pour le développement (IRD); Cheikh Baye Braham, Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches; Modou Thiaw, Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) y Patrice Brehmer, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le développement des usines de poisson a augmenté la pression sur la sardinelle ronde à travers la multiplication des bateaux senneurs, qui opèrent dans la zone côtière, pour leur ravitaillement.
Rémi Durieux, Ademe (Agence de la transition écologique)
En région Paca, des industriels envisagent de développer un écosystème de production « low-tech » qui favoriserait la réparation et la mutualisation des infrastructures et des machines industrielles.
La succession de crises a conduit au retour des politiques industrielles pour gagner en autonomie, inverser les conséquences sociales de la désindustrialisation et réussir la transition écologique.
L’Afrique présente un avantage comparatif certain dans le secteur textile d’entrée de gamme, mais il lui faut composer avec la concurrence de pays d’Asie qui ont mieux saisi certaines opportunités.
Attirer des industriels requiert des prix de l’électricité stables et peu élevés, ce que la libéralisation et la tarification au coût marginal, piliers de la politique de l’UE, ne garantissent pas.
Dès les débuts de l’industrialisation, les termes « nuisance » ou « corruption » sont utilisés pour parler de l’altération des milieux naturels et pour s’y opposer au nom du bien commun.
Le risque d’inondations progresse dans la métropole de Grenoble avec le changement climatique. Un enjeu qui impose à la métropole d’adapter son économie, et notamment son industrie.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Maître de Conférences Habilité à Diriger des Recherches, Sciences de Gestion, Dauphine Recherche Management-Equipe Management & Organisation, Université Paris Dauphine – PSL