Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, rencontre les soldats de l’opération Serval sur la base de Gao, Mali, le 26 avril 2013.
Martin Bureau/AFP
Entre lutte contre le terrorisme et interrogations sur la pérennité de la Françafrique, quelle légitimité pour l’intervention française au Mali ?
Des gens font la queue devant une épicerie de Montréal-Nord, le 30 avril 2020. Le quartier, l’un des plus pauvres au pays, a été l’un des plus affectés par l’épidémie de Covid-19.
La Presse Canadienne/Paul Chiasson
Que ce soit au Québec, en France, au Mali ou au Brésil, la réponse à la pandémie de Covid-19 apparaît comme une opportunité manquée de lutter contre les inégalités et les injustices.
Manifestation à Port-Louis après que l'ancien premier ministre de l'Île Maurice, Anerood Jugnauth, ait transmis le pouvoir à son fils Pravind, 27 janvier 2017.
Jean-Marc Poche/AFP
Face à un rejet de la démocratie « à l’occidentale », les pays du continent pourraient élaborer des démocraties « à l’africaine ».
Les forces d'opérations spéciales de la marine française ont formé les soldats maliens dans le cadre de la mission Task Force Takuba.
Photo de Thomas Coex/AFP via Getty Images
Bien que son plein impact soit imprévisible, le retrait de la France du Mali aura sans doute des conséquences.
Le nouvel homme fort de la Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, à Conakry, le 10 septembre 2021, alors qu'il vient de renverser le président Alpha Condé. Il a déclaré que le coup d'État n'en était pas un, mais plutôt une «action inaugurale».
(AP Photo/ Sunday Alamba)
Ce qui est nouveau avec les coups d’État qui se succèdent depuis deux ans en Afrique de l’Ouest est la manière dont les nouveaux dirigeants camouflent leurs actions en nommant la réalité autrement.
Manifestation à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 25 janvier 2022.
Olympia De Maismont/AFP
Dans plusieurs pays du Sahel, la présence française est de plus en plus vertement remise en cause, dans un contexte marqué par la recrudescence des putschs militaires.
Manifestation à Bamako le 11 janvier 2022.
Florent Vergnes/AFP
Julien Antouly, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le Mali accueille sur son territoire plusieurs contingents de militaires étrangers. Après l’annonce du départ forcé des troupes danoises, le cadre juridique de ces interventions interroge.
Membres de la diaspora africaine durant un débat à l’Élysée intitulé « Parlons d’Afrique », le 11 juillet 2019 à Paris.
Ludovic Marin/AFP
Vue comme un malheur pour l’Afrique, la « fuite de ses cerveaux » n’est pas si catastrophique : la diaspora africaine participe largement au développement du continent.
Une femme à la frontière du Sahel, au Nigeria.
Derick Ceyrac / AFP
Jean-Luc Chotte, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Vingt ans après son lancement, le bilan de ce projet de lutte contre la désertification au Sahel est décevant. Retour sur les défis à relever pour qu’il poursuive plus efficacement ses objectifs.
Putschs militaires, prorogation des mandats des présidents en place… La démocratie est malmenée dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest, au grand dam d'une large partie de la société civile.
Issouf Sanogo/AFP
Face aux coups d’État frappant l’Afrique de l’Ouest, il est nécessaire de sortir d’une analyse ramenant ces phénomènes à des dynamiques locales et de prendre en compte les causes internationales.
Au Mali, la notion de djihad ne peut se comprendre qu’en relation avec l’histoire complexe du pays. Gao, 30 janvier 2013.
Sia Kambou/AFP
Julien Antouly, Institut de recherche pour le développement (IRD); Bokar Sangaré, Institut de recherche pour le développement (IRD) y Gilles Holder, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Pour comprendre les raisons du djihad au Mali, il faut prendre en compte ses origines multiples et ancrées dans l’histoire complexe du pays.
La feuille de route pour une paix durable au Mali a des objectifs louables, mais elle ne va pas assez loin.
EFE-EPA/Hadama Diakite
Des partisans du mouvement d’opposition, M5, affichent leur soutien à la junte militaire, à Bamako, en juin, et appellent à un Mali nouveau et inclusif.
Des soldats de la force européenne Takuba défilent lors du défilé militaire du 14 juillet 2021 à Paris.
Michel Euler/AFP
Barkhane, c’est fini ; mais l’opération européenne Takuba prend la suite. Il s’agit en quelque sorte d’une continuation de Barkhane par d’autres moyens.
Le président par intérim du Mali, le colonel Assimi Goïta, salue des militaires à l’issue de sa prestation de serment, le 7 juin 2021 à Bamako.
Annie Risemberg/AFP
Lamine Savané, Université de Ségou y Fousseyni Touré, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
La prise de pouvoir du colonel Assimi Goïta semble entériner la présence à long terme des militaires à la tête du Mali. Avec quelles perspectives ?
Le président du Niger, Mohamed Bazoum, reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée le 17 mai 2021. Le pays est en première ligne face aux groupes djihadistes qui opèrent dans le Sahel et au Nigeria.
Ludovic Marin/AFP
Pays essentiel pour la sécurité du Sahel, surtout à présent que la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane, le Niger vient d’élire un nouveau président qui sera confronté à de nombreux défis.
Le président N’Daw, au premier plan, sous le regard du vice-président Goïta (en uniforme), lors de sa cérémonie d’investiture le 25 septembre 2020. Le second vient de renverser le premier.
Michele Cattani/AFP
Le président et le premier ministre du Mali, désignés à ces postes après le putsch d’août 2020, viennent d’être démis de leurs fonctions par leurs anciens camarades de la junte militaire.
Des militants lors d'une manifestation contre la traite des esclaves et le trafic d'êtres humains.
Gulshan Khan/AFP via Getty Images
Marie Rodet, SOAS, University of London; Bakary Camara, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako y Lotte Pelckmans, University of Copenhagen
Malgré l’abolition de l’esclavage en 1905, ce fléau n’a pas totalement disparu au Mali, où les supposés « descendants » des esclaves d’antan continuent d’être catégorisés comme esclaves eux-mêmes.
Valery Ridde, Institut de recherche pour le développement (IRD); Abdourahmane Coulibaly, Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako y Kate Zinszer, Université de Montréal
Présentation des résultats d’une étude anthropologique effectuée au sein d’un hôpital malien durant la première vague de l’épidémie de Covid-19.
Le président de la transition malienne Bah N'daw (à gauche) lors de sa prestation de serment au CICB (Centre International de Conférences de Bamako) à Bamako le 25 septembre 2020.
Michele Cattani/AFP
Lamine Savané, Université de Ségou y Fousseyni Touré, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
L’armée exerce une influence jamais démentie sur la politique malienne depuis le premier putsch de 1968. La présence massive des militaires dans la transition actuelle confirme cette tendance.
Manifestation de soutien au Comité national pour le salut du peuple à Bamako, le 8 septembre 2020.
Michele Cattani/AFP
Le Mali et la RDC ont des trajectoires politiques en certains points comparables : les nouvelles autorités y ont souvent tendance à coopter les anciennes élites, ce qui suscite le mécontentement.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Professeure adjointe à l'École de Santé Publique de l'Université de Montréal (ESPUM) et chercheuse au Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP)., Université de Montréal