Eric Zemmour et Marine Le Pen lors de la présentation de leurs programmes économiques de campagne au Medef, à Paris, le 21 février 2022.
Eric Piermont/AFP
Depuis trente ans, les élus et gouvernants promettent de faire reculer l’extrême droite. Pourtant, l’influence de la droite nationale et identitaire ne cesse de croitre.
Conférence de presse d'élus et candidats RN en amont des élections législatives dans le Var en présence de Frank Giletti, David Rachline (maire de Fréjus), le président du RN Jordan Bardella, Julie Lechanteux, le 28 avril 2022.
Valery Hache/AFP
La comparaison des structures géographiques des votes au premier tour en faveur des deux courants politiques censés composer le « bloc d’extrême droite » montre que cette association est à nuancer.
Une analyse massive des données de Twitter permet de caractériser les préférences en matière d’information des sympathisants des différents candidats à l’élection présidentielle.
Marine Le Pen en visite sur un marché d'Henin Beaumont, dans le nord de la France, le 22 mars 2022.
Denis Charlet/AFP
Les résultats de la présidentielle dans le bassin minier s’insèrent dans des dynamiques profondes, de longs termes : percée du RN perte de vitesse du PS et augmentation de l’abstention.
Ce vote renvoie aux dossiers sociaux principalement, à la question de l'eau, de la politique vaccinale, de l'insécurité et du chômage.
Christophe Archambault / AFP
Comment expliquer que les électeurs des régions d’outre-mer aient voté aussi massivement pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle ?
On sait que les citoyens politiquement actifs sur Internet présentent différentes caractéristiques : ils sont plus intéressés par la politique, plus diplômés, et plus jeunes que la moyenne. Sont-ils plus radicaux ?
KristopherK/Pixabay
On note un surinvestissement sur les réseaux sociaux de citoyens s’exprimant des préférences politiques plus polarisées que l’électorat dans son ensemble.
Marine Le Pen, du RN, prend la parole devant ses partisans après l'annonce des premiers résultats du second tour de l'élection présidentielle française, à Paris, le 24 avril 2022. Malgré sa défaite, la droite radicale poursuit sa montée, rejoignant des électeurs de toutes les classes sociales, et de toutes les régions.
(AP Photo/Francois Mori)
Le vote d’extrême droite est devenu un vote interclasses, présent en ville comme en campagne. L’élection présidentielle a confirmé la consolidation pérenne d’un électorat de droite radicale en France.
Marine Le Pen pose avec des soutiens le soir du second tour au Pavillon d'Armenonville à Paris. Son parti, le RN et ses idées se sont installés durablement dans le paysage politique français.
Thomas Samson/ AFP
Le succès d’Emmanuel Macron valide une stratégie visant à le faire apparaître comme le champion des « progressistes », mais elle n’a que partiellement fonctionné.
Jean-Luc Mélenchon, arrive sur la scène du Cirque D'Hiver à Paris, le 10 avril 2022 après l'annonce des résultats du premier tout de l'élection présidentielle.
Emmanuel Dunand/AFP
Observer la défaite politique par les discours permet de comprendre l’exercice rhétorique comme un bilan personnel ou un passage de témoin qui peut marquer la fin d’une période politique.
En débat d'entre deux tours face à Emmanuel Macron, Marine Le Pen a brandi son tweet de 2014 (imprimé ) afin de prouver qu'elle soutenait l'Ukraine face à la politique russe. Sujet qui n'a pas bien résisté aux attaques du président-candidat.
Ludovic Marin / AFP
Pour accompagner le recentrage du parti lepéniste, le style de campagne a été considérablement modifié, sans pour autant convaincre et rallier les électeurs. Explications.
Face à face entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen : débat d'idées mais aussi duel entre corps.
Ludovic Marin/AFP
Emmanuel Macron surjouant l’homme agressif, arrogant ; Marine Le Pen incarnant avec zèle la dame policée pour gommer son l’affiliation à l’extrême droite. Deux corps, deux stratégies.
Le second tour de l'élection présidentielle voit s'affronter deux candidats de droite. D’un côté, Emmanuel Macron, porte-drapeau de la famille politique « néolibérale européiste ». De l’autre, Marine Le Pen, porte-drapeau de la famille politique « nationaliste identitaire ».
Ludovic Marin/AFP
Pour l’heure, il semble qu’aucune union n’est possible entre néolibéraux et nationalistes. Les partisans des deux camps défendent des projets de société inconciliables.
Vladimir Poutine reçoit Marine Le Pen au Kremlin à Moscou, le 24 mars 2017.
Mikhail Klimentyev/AFP
La Russie cherche des alliés influents et une victoire de Marine Le Pen serait une bonne nouvelle pour Moscou. Retour sur l’histoire des liens tissés depuis longtemps entre les deux parties.
Marine Le Pen après un meeting sur l'éducation et l'enseignement supérieur lors de la campagne présidentielle de 2017.
Patrick Kovarik/AFP
Ismail Ferhat, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le Front national puis le Rassemblement national promeuvent une vision décliniste de l’école, et souhaitent une orientation précoce des élèves afin de dégager une élite restreinte.
La France assure actuellement, et pour 6 mois, la présidence tournante de l'Union européenne.
Bertrand Guay/AFP
La question de l’intégration de la France à L’Union européenne oppose Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Peut-elle devenir un enjeu qui pourrait peser sur les résultats du second tour ?
Deux ans après la réforme abandonnée, l’évolution du système de retraite s’est imposée parmi les sujets principaux de l’élection présidentielle 2022.
Jeff Pachoud/AFP
Bien que le modèle français soit aujourd’hui nettement moins fragile qu’il y a quelques années, les ministres de la majorité insistent, à peine Emmanuel Macron réélu, sur la nécessité d'une réforme.
Une employée d'Amazon prépare un colis dans le centre de distribution d'Augny, dans l'est de la France le 23 septembre 2021. La précarisation du travail joue un rôle important sur la participation électorale.
Sébastien Bozon / AFP
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Emmanuel Macron doit désormais assumer le bilan de son mandat et gérer la dégradation de son image, face à une Marine Le Pen qui ne commettra plus les mêmes erreurs qu’en 2017.