Alors que les États-Unis mettent fin à leurs opérations militaires au Niger, il est clair que leur présence n'a pas permis d'éradiquer le terrorisme dans le pays.
Les clans présidentiels forment un système complexe d’alliances et de réseaux d’intérêts organisés à l’intérieur de cercles gravitant autour du chef de l’État
Les principaux protagonistes, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, ne semblent pas vouloir se réconcilier. Une médiation personnelle s'impose.
Sans aide extérieure, les solutions internes des forces gouvernementales ont non seulement échoué à contenir ces groupes, mais ont aggravé la situation.
Les différentes phases de cette élection présidentielle révèlent un biais en faveur du régime en place, qui avait la mainmise sur l'organe chargé de l'organisation de l'élection.
Le récent rapprochement militaire entre le Niger et la Russie risque d'aggraver les tensions avec la France, ses alliés régionaux et l'Union européenne.
Les jeunes montrent peu d'intérêt à raviver les divisions de leurs parents, tandis que les générations plus âgées au Rwanda restent préoccupées par une éventuelle resurgence des tensions.
Abdoul Sogodogo, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
L’accord n’a pas rencontré une volonté populaire au Mali exigeant son application, mais au contraire, il a été appréhendé comme le catalyseur de la division du pays.
Les bidonvilles de Bamako, au Mali, se transforment en paysages de troubles prolongés, de conflits civils, d'extrémisme violent et d'insurrection urbaine.
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne