La minorité pro-palestinienne au sein du Parti démocrate ne pèse pas beaucoup sur Kamala Harris. Donald Trump, lui, veut mobiliser l’électorat évangélique. Au final, tous deux appuient Israël.
Si les deux candidats érigent le pouvoir d’achat en priorité, leurs programmes économiques sont très différents sur le fond… et tous deux restent, à ce stade, relativement flous.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Alors que la candidate démocrate fait campagne au centre pour rassembler les modérés, son adversaire républicain, lui, vise à mobiliser au maximum l’électorat conservateur et les abstentionnistes.
Olivier Burtin, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Choix de colistier discutable, difficulté à séduire l’ensemble du camp républicain, atermoiements sur la question de l’avortement… La fin de campagne de Donald Trump apparaît pénible.
Le colistier de Donald Trump est la figure de proue des nationaux-conservateurs, une mouvance dont la vision du monde diffère nettement de celle traditionnellement promue par le Parti républicain.
Si Donald Trump était élu en novembre prochain, J. D. Vance deviendrait vice-président, et ses opinions en matière de politique étrangère pourraient peser sur les affaires internationales.
À 81 ans, Newt Gingrich n’est plus à l’avant-plan de la vie politique américaine. Mais il a joué un rôle clé dans la polarisation que l’on observe actuellement entre Républicains et Démocrates.
Première minorité aux États-Unis, les Hispaniques auront un grand impact sur l’issue de la présidentielle. Voteront-ils, cette fois encore, majoritairement en faveur du candidat démocrate ?
Les campagnes électorales sont de plus en plus coûteuses aux États-Unis. Celle de cette année devrait battre tous les records en termes de sommes récoltées par les deux principaux candidats.
La réaction des extrêmes droites européennes et américaine à l’entretien Carlson-Poutine a mis en lumière les divergences existant entre cette mouvance et le Kremlin plus que leurs points d’accord.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Trump ? Biden ? Ou quelqu’un d’autre ? La course à la présidentielle américaine tiendra l’Amérique et le monde en haleine jusqu’à l’élection du 5 novembre prochain.
En se plaçant du côté d’Israël, Joe Biden s’expose à de vives critiques venant du flanc gauche de son parti, et à la perte d’un certain nombre de voix à la présidentielle qui aura lieu dans un an.
La croisade du « city manager » d’une petite ville de l’État de New York contre l’assistance sociale, en 1961, a profondément marqué le logiciel idéologique du Parti républicain.
Aux États-Unis, certains gouverneurs assouplissent depuis quelques mois les textes encadrant le travail des mineurs, allant parfois même à l'encontre des normes fédérales.
Donald Trump demeure le grand favori aux primaires républicaines de 2024, malgré l’entrée en lice de nouveaux candidats. La multiplication des candidatures pourrait même le favoriser.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)