Une loi électorale controversée vient d’être adoptée en Géorgie. Les débats qui l’entourent reflètent le combat acharné que se livrent les deux grands partis pour peser sur les procédures de vote.
Le chef adjoint (whip) de la minorité républicaine au Sénat, John Thune, entouré (de gauche à droite) du chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell (R-KY), et du sénateur républicain Roy Blunt (R-MO), au Capitole, à Washington, DC., le 2 mars 2021.
Samuel Corum/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Otage de la guerre que se livrent en son sein les pro-Trump et ceux qui veulent se démarquer de l’héritage de l’ex-président, le parti républicain semble voué à sombrer dans une surenchère droitière.
Sur cette photo datant de juillet 2020, l'ancien président Donald Trump se tient devant une image du Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud, où ont été sculptés dans la pierre les visages des présidents Theodore Roosevelt, Thomas Jefferson, George Washington et Abraham Lincoln.
Photo AP/Alex Brandon
Ils ont écrit leurs mémoires, fondé des œuvres charitables, construit des bibliothèques… voici ce qu’ont fait d’anciens présidents après leur départ de la Maison Blanche. À quoi s’occupera Trump ?
Le 6 janvier 2021 devant le Capitole à Washington, DC.
Joseph Prezioso/AFP
Nicolle Herzog, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les insurgés du Capitole et, au-delà, les électeurs de Donald Trump, ne sont pas seulement mus par une angoisse économique mais aussi par la crainte d’un déclassement social, politique et culturel.
Joe Biden lors d'une conférence de presse à Wilmington, Delaware, en janvier.
Chip Somodevilla/AFP
L’usage immodéré du « filibuster », outil d’obstruction parlementaire, rend le Congrès américain inefficace. Est-ce, comme certains démocrates le craignent, l’un des obstacles majeurs face à Joe Biden ?
Au moment où Joe Biden prend la succession de Donald Trump, nous dédions cet épisode au « trumpisme » ou comment un homme a durablement transformé la droite américaine et redéfini son électorat.
Le 14 janvier 2021, la Démocrate Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des Représentants, signe officiellement l'acte d'accusation de Donald Trump.
Stefani Reynolds/AFP
Une seconde procédure de destitution de Donald Trump vient d’être déclenchée. Si les démocrates sont partis confiants, son succès est en réalité compromis par la posture des élus républicains.
Devant le Capitole à Washington, le 6 janvier 2021.
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Clayton Besaw, University of Central Florida y Matthew Frank, University of Denver
Techniquement, la prise du Capitole par des partisans de Donald Trump ce 6 janvier n’a pas été un coup d’État. L’événement n’en révèle pas moins la grande fragilité de la démocratie américaine.
Un groupe anti-avortement en prière devant le bâtiment de la capitale de l'État du Michigan, Lansing, le 31 octobre 2020, à trois jours de la présidentielle.
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Aux États-Unis, l’appartenance religieuse demeure un facteur explicatif important du vote. L’élection présidentielle de cette année a mis en évidence plusieurs évolutions notables du vote religieux.
Joe Biden à Atlanta, en Géorgie, lors d'un meeting de soutien aux candidats démocrates aux sièges de sénateurs, Jon Ossoff et Raphael Warnock.
Drew Angerer/AFP
On lit souvent que la capacité de Joe Biden à gouverner dépendra de l’issue de la double élection à venir en Géorgie, qui déterminera la couleur politique du Sénat. La réalité est plus nuancée.
Joe Biden promet de « reconstruire l'économie américaine en mieux ».
Brendan Smialowski/AFP
Grâce au contrôle de son parti sur le Sénat, Joe Biden devrait être en capacité d’appliquer un programme économique ambitieux qui conjugue relance verte de l’industrie et protection des travailleurs.
Des partisans de Donald Trump contestent sa défaite à Las Vegas, le 7 novrembre 2020.
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Donald Trump a récolté plus de 30 % du vote latino lors de la dernière présidentielle. Un score important qui ne constitue pas pour autant une percée spectaculaire et s’explique par plusieurs facteurs.
Donald Trump n'a toujours pas officiellement reconnu sa défaite et continue d'affirmer que l'élection a été truquée.
Brendan Smialowski/AFP
Même si la Constitution américaine confère au président des pouvoirs considérables en matière militaire, les contrepoids sont suffisants pour l’empêcher de conserver le pouvoir par la force.
Le président élu Joe Biden s'apprête à prononcer un discours à Wilmington, Delaware, le 25 novembre 2020.
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Réconcilier les Américains, promouvoir les droits des femmes, reprendre le fil d’une politique étrangère que son prédécesseur a profondément marquée : Joe Biden n’aura pas la tâche aisée.
Donald Trump, le 13 novembre 2020.
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La transition entre Donald Trump et Joe Biden est chaotique, le sortant refusant d’admettre sa défaite. Jusqu’où peut-il aller et a-t-on connu pareille situation dans l’histoire américaine ?
Amy Barrett et Clarence Thomas, deux des juges originalistes de la Cour suprême.
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Thierry Kirat, Université Paris Dauphine – PSL y Frédéric Marty, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La nomination in extremis par Donald Trump d’Amy Coney Barrett renforce encore, au sein de la Cour suprême américaine, la tendance originaliste, qui prône une lecture littérale de la Constitution.
Des partisans de Donald Trump manifestent devant la Cour suprême, à Washington, le 14 novembre 2020.
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Certes, la Cour suprême américaine penche désormais très nettement du côté des conservateurs. Pour autant, elle n’est pas devenue un outil politique à la botte de Donald Trump et du parti républicain.
Les partis de droite radicale comme le RN de Marine Le Pen ont traditionnellement bénéficié politiquement des crises économiques.
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Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Kamala Harris, d'origine jamaïcaine et indienne, deviendra la 20 janvier 2021 la vice-présidente des États-Unis.
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Avant Kamala Harris, d’autres femmes de couleur se sont portées candidates aux plus hautes fonctions aux États-Unis. Coup de projecteur sur les plus remarquables de ces pionnières.
Joe Biden au Barrio Café, à Phoenix, le 9 octobre 2020.
Brendan Smialowski/AFP
L’Arizona, bastion républicain, a basculé cette année côté démocrate. L’explication tient largement à la montée en puissance des électeurs latinos, longtemps ciblés par les leaders républicains.
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)
Professor in U.S. Politics and U.S. Foreign Relations at the United States Studies Centre and in the Discipline of Government and International Relations, University of Sydney