Alors que la désapprobation grondait face à sa querelle post-mortem avec McCain, le livre de Woodward a fait germer l’idée que Donald Trump pourrait être quelqu’un de peu sûr de lui et de manipulable.
Un phénomène inséparable de la démocratie d’opinion et de la conception libérale de l’information voulant que la vérité résulte naturellement de la mise en concurrence des idées de tous les contenus.
Donald Trump et Steve Bannon, en mars 2017, au temps où les deux hommes étaient proches.
Nicholas Kamm/AFP
Nicolas Gachon, Université Paul Valéry – Montpellier III
Les tourbillons politique et médiatique qui entourent les récents propos de Steve Bannon sur Donald Trump rappellent à quel point la première victime collatérale du Trumpisme sera le Parti républicain.
Le sénateur Jeff Flake à Washington, le 24 octobre. Il a décidé de ne pas se représenter en novembre 2018.
Win McNamee/AFP
Que reste‑t‑il du Parti républicain qui a porté au pouvoir les prédécesseurs de Donald Trump issu de ce camp ? Beaucoup se demandent s’il existe encore ou s’il pourra survivre à cette présidence.
Lors d'une conférence de presse à Trump Tower, le président Donald Trump défend comme de «bonnes personnes» ceux qui ont défilé lors d'un rassemblement de la suprématie blanche à Charlottesville, en Virginie, pendant lequel un contre-manifestant a été tué.
Martinez Monsivais/AP
Le groupe canadien extrémiste de droite La Meute a récemment organisé un rassemblement à Québec. La rhétorique de Donald Trump attise-t-elle lla haine au Canada voisin ?
Le 8 juillet 2017, Donald Trump quittant sur le Sommet du G20.
Saul Loeb/AFP
Catherine Kikuchi, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
En matière de « fake news », Donald Trump a d’illustres prédécesseurs. Certains princes et rois au Moyen Âge n’hésitaient pas non plus à colporter de fausses informations sur le compte de leurs adversaires.
Le 22 mars dans le New Jersey, un militant brandit une pancarte contre la réforme de la santé de Donald Trump, baptisée le Trumpcare en référence à l'Obamacare.
John Flores/Flickr
Le président des États-Unis a renoncé à abroger le système d’assurance santé voulu par son prédécesseur. À la recherche d’une légitimité idéologique, il persiste cependant à vouloir le réformer.
Où est la différence entre le vrai et le faux ?
Thomas Hawk
Les psychiatres n’ont pas attendu Donald Trump pour découvrir la notion de « faits alternatifs ». Chaque jour, ils entendent des patients soutenir des idées plus ou moins éloignées de la réalité.
James Comey, jeudi 8 juin, devant la Commission d'enquête du Sénat.
Mandel Ngan/AFP
Il n’y a pour le moment aucune chance de destituer Trump, et chaque attaque contre lui renforce la détermination et la confiance de la part de ses soutiens.
James Comey, le désormais ex-patron du FBI, le 3 mai dernier lors d'une audition du Congrès.
Jim Watson/AFP
Les démocrates, qui évoquent le Watergate, n’accepteront jamais que l’agence chargée de l’enquête sur les liens entre le Président et la Russie soit dirigée par un conservateur ou un proche de Trump.
Sur la base aérienne d'Andrews (Maryland), le 28 avril 2017.
Jim Watson/AFP
Le bouillonnant candidat a été rattrapé par le principe de réalité : aux États-Unis, l’homme le plus puissant du monde n’a pas les clés du pouvoir. Et Donald Trump l’apprend à ses dépens.
Donald Trump, le 6 avril 2017, annonçant les frappes américaines sur la Syrie.
Jim Watson/AFP
Échecs à répétition sur le front intérieur, accusations de collusion avec la Russie, guerre des clans à la Maison Blanche : il était urgent pour le Président américain de réagir, et ce fut en Syrie.
Le Président Trump sur la base aérienne d'Andrews (Maryland), le 15 mars 2017.
Nicholas Kamm/AFP
Les fuites qui se multiplient sur la teneur des relations que Trump et son entourage ont entretenues avec la Russie révèlent les fortes tensions entre le Président et ceux qui sont censés le servir.
Premier discours devant le Congrès pour Donald Trump, le 28 février 2017.
Chip Somodevilla/AFP
L’agenda proposé est clair et déterminé, le Président propose un changement fort pour le pays, il annonce la fin de l’Obamacare, le début de la dérégulation, une grande réforme des impôts.
Deux des figures de proue de l'ère de la poste-vérité: le britannique Nigel Farage et Donald Trump, le 24 août 2016, dans le Mississippi.
Jonathan Bachman / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Les propos mensongers se banalisent, s’oublient et ne sont plus sanctionnés. À l’inverse, ils peuvent être perçus comme un outil de questionnement et de confrontation vis-à-vis des élites dirigeantes.
La tour Trump et ce qu'elle représente, à l'assaut du monde ?
Quinn Kampschroer/Pixabay
Le manque de participation des électeurs issus des minorités et l’ignorance des souffrances d’une partie de l’Amérique blanche auront contribué à l’élection de Donald Trump.
Donald Trump lors de sa campagne, dans l'Arizona.
Gage Skidmore/Flickr
Le débat en France néglige des phénomènes pourtant centraux et qui sortent de la seule question du choix entre libre-échange et protectionnisme : les politiques commerciales sont toujours mixtes.
Le Yard, cœur historique de Harvard University.
Vincent Lowy/DR
La nette victoire de Donald Trump n’a pas été anticipée par la communauté scientifique américaine. L’auteur, qui a vécu le choc en direct sur le campus de Harvard, raconte.
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)
Professor in U.S. Politics and U.S. Foreign Relations at the United States Studies Centre and in the Discipline of Government and International Relations, University of Sydney