Florian Leniaud, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À chaque fusillade meurtrière dans un établissement d’enseignement, l’idée d’armer les enseignants revient sur le devant de la scène. Certains États l’autorisent déjà.
Le système électoral des États-Unis est profondément affecté par la pratique du découpage artificiel des circonscriptions et par la quasi-absence de limites posées au financement des campagnes.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’avortement est la première préoccupation des Américaines de moins de 45 ans, devant l’économie. L’enjeu aura un rôle majeur dans le scrutin de novembre.
Toujours traumatisés par le 11 Septembre, confrontés à l’envolée de la dette, travaillés par de profondes inégalités, les États-Unis regardent avec inquiétude la montée en puissance de la Chine.
La minorité pro-palestinienne au sein du Parti démocrate ne pèse pas beaucoup sur Kamala Harris. Donald Trump, lui, veut mobiliser l’électorat évangélique. Au final, tous deux appuient Israël.
Que retiendront les électeurs, et spécialement les indécis ? Des déclarations de fond ou certaines petites phrases susceptibles de marquer les esprits ?
Si les deux candidats érigent le pouvoir d’achat en priorité, leurs programmes économiques sont très différents sur le fond… et tous deux restent, à ce stade, relativement flous.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Alors que la candidate démocrate fait campagne au centre pour rassembler les modérés, son adversaire républicain, lui, vise à mobiliser au maximum l’électorat conservateur et les abstentionnistes.
Olivier Burtin, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Choix de colistier discutable, difficulté à séduire l’ensemble du camp républicain, atermoiements sur la question de l’avortement… La fin de campagne de Donald Trump apparaît pénible.
Le départ prochain de Joe Biden de la Maison Blanche offre l'occasion de s'intéresser au parcours post-présidentiel de ses prédécesseurs, entre engagement caritatif et conférences lucratives.
Le colistier de Donald Trump est la figure de proue des nationaux-conservateurs, une mouvance dont la vision du monde diffère nettement de celle traditionnellement promue par le Parti républicain.
Tim Walz, issu d’un État rural, est notamment censé permettre à Kamala Harris de séduire l’électorat des campagnes, qui penche plutôt vers Donald Trump.
Chicago, qui accueille la convention démocrate, a été le théâtre du plus grand fiasco du parti en 1968. Mais c’est aussi une ville associée aux victoires de Barack Obama en 2008 et 2012.
Peut-on se moquer de quelqu’un qui rit à gorge déployée, comme Donald Trump le fait de Kamala Harris ? Baudelaire, Stendhal ou même Bergson auraient eu leur propre avis sur la question.
La puissance charismatique de Trump n’est pas réductible à un phénomène de « peopolisation » ou de ferveur militante momentanée. Elle s’appuie sur une mythologie christique qu’il exploite habilement.
L’équipe de campagne de Kamala Harris fait une utilisation audacieuse de la plate-forme TikTok, comprenant bien son fonctionnement. Le succès viral du compte @KamalaHQ va-t-il se traduire en votes ?
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Deux récentes décisions de justice signifient que Donald Trump ne sera pas jugé pour les faits graves qui lui sont reprochés d’ici à la présidentielle de novembre.
Si Kamala Harris est la candidate démocrate à la Maison Blanche, cela pourrait être un électrochoc positif pour le parti. Mais elle subira de nombreuses attaques de la part de Trump.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières