Trop souvent négligée, la pollution de l’air intérieur est pourtant un enjeu majeur. Certaines pratiques, travaux et changements d’habitude peuvent être nécessaires pour l’améliorer.
La surveillance et la gestion de la qualité de l’air permettent de disposer de bons indicateurs en termes de risque sanitaire. Dakar bénéficie d’un réseau de surveillance de la qualité de l’air.
Y aura-t-il encore une Coupe du monde de soccer en 2100 ? Quel impact la pollution a-t-elle sur la performance des joueurs ? Éclairage sur les impacts des changements climatiques sur le soccer de demain.
On invoque parfois l’économie pour justifier l’ambition limitée de la lutte contre la pollution de l’air. Pourtant, plus celle-ci vise haut, plus le bénéfice pour le budget - et la santé - est grand.
Matteo Redaelli, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
307 000 décès prématurés par an seraient liés aux particules fines en Europe. Un chiffre en baisse que les normes actuelles ne vont plus améliorer. Quels bénéfices sanitaires tirer de leur révision ?
Améliorer la qualité de l’air intérieur est indispensable. Beaucoup de recherches sont en cours pour développer des matériaux qui pourraient piéger les polluants, et nous aider à mieux respirer.
Si les dangers de la pollution de l’air extérieur sont aujourd’hui bien connus, ceux relatifs à l’air que l’on respire dans les espaces clos le sont beaucoup moins, révèle une étude internationale.
En terme d’allergie, le suivi des pollens se concentre sur la quantité de grains présents dans l’air. Mais connaître le type d’espèces présentes pourrait être le plus important.
Solange Martin, Ademe (Agence de la transition écologique)
L’environnement tient une place importante dans les préoccupations des Français, et la dégradation de la qualité de l’air les inquiète particulièrement.
On considère assez peu les salles de classe sous l’angle de leurs qualités environnementales. Or celles-ci sont essentielles pour la réussite et la santé des élèves.
Le nombre de substances émises dans l’atmosphère est très important mais certaines sont plus particulièrement nocives pour la santé et font l’objet d’une surveillance accrue.
En aval de la pollution directement émise dans l’atmosphère, se développe celle que l’on appelle « secondaire ». Résultat de réactions chimiques multiples, elle est très complexe à appréhender.
Et si l’acoustique, la lumière, l’espace, la lutte contre la sédentarité étaient aussi corrélés à la réussite scolaire ? De nombreux travaux de recherche vont dans ce sens.
Des pics de pollution intenses touchent régulièrement les grandes villes françaises. Quel sera l’effet du changement climatique dans les années à venir sur ce phénomène ?
Professeur des Universités, membre du Laboratoire BONHEURS (Bien-être, Organisations, Numérique,Habitabilité, Education, Universalité, Relation, Savoirs), CY Cergy Paris Université