Tout comme les voitures, il serait légitime que les deux-roues paient pour la place qu’ils monopolisent dans l’espace public. Cela mettrait fin à l’anarchie qui règne sur les trottoirs de la capitale.
Plus de télétravailleurs, cela signifie moins de déplacements entre la maison et le travail, donc moins d’émissions de GES. Mais la réalité est beaucoup plus complexe qu’elle n’y parait.
Selon les acteurs du secteur aéronautique, l’après-Covid sera notamment marquée par une forte diminution des voyages d’affaires ou encore par une régionalisation des lignes.
Le confinement a contribué à une reconnaissance de l’importance de l’espace public comme lieu de rassemblement et d’équipement essentiel à la satisfaction des besoins de la population.
Le consommateur peut-il obtenir ce qu’il désire, tout en assurant au producteur un profit et en préservant l’environnement ? Le scandale des moteurs truqués illustre toute la complexité de l’équation.
Moha Ennaji, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Les smartphones sont de plus en plus utilisés par les migrants pour obtenir et partager des informations en ligne utiles avant et pendant le voyage, et à l’arrivée dans leurs pays de destination.
Il existe des centaines de véhicules de toutes sortes, beaucoup moins lourds et donc moins consommateurs de ressources et moins émetteurs de gaz à effet de serre que les voitures.
Patrick Jolivet, Ademe (Agence de la transition écologique); Gaël Callonnec, Ademe (Agence de la transition écologique) y Hervé Gouëdard, Ademe (Agence de la transition écologique)
Un plan de relance climat en phase avec les objectifs climatiques serait doublement vertueux, sur les plans économique et écologique.
Les véhicules électriques ont un impact positif sur le climat et les niveaux de pollution atmosphérique, mais les gouvernements doivent d’abord repenser l’électrification du réseau de transport.
Cette mesure, dont le coût économique est évalué à plus de 500 millions d’euros tous les ans, pose avant tout la question de savoir si nous sommes prêts à payer pour réduire nos émissions de CO₂.
La crise remodèlera à plus long terme nos choix en matière de transport. Les plates-formes de covoiturage, malgré leur fragilité, pourraient en sortir renforcées.
La plus grande crise de l’histoire de l’aéronautique est aussi une opportunité pour Air France qui doit accélérer sa reconfiguration et devenir la compagnie aérienne la plus écologique du monde.
La crise actuelle cloue les avions au sol. Les États et les institutions de l’UE se portent donc au secours des compagnies aériennes européennes, mais ces aides s’accompagnent de nombreuses questions.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique