Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’avortement est la première préoccupation des Américaines de moins de 45 ans, devant l’économie. L’enjeu aura un rôle majeur dans le scrutin de novembre.
Olivier Burtin, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Choix de colistier discutable, difficulté à séduire l’ensemble du camp républicain, atermoiements sur la question de l’avortement… La fin de campagne de Donald Trump apparaît pénible.
Le colistier de Donald Trump est la figure de proue des nationaux-conservateurs, une mouvance dont la vision du monde diffère nettement de celle traditionnellement promue par le Parti républicain.
La puissance charismatique de Trump n’est pas réductible à un phénomène de « peopolisation » ou de ferveur militante momentanée. Elle s’appuie sur une mythologie christique qu’il exploite habilement.
Si Donald Trump était élu en novembre prochain, J. D. Vance deviendrait vice-président, et ses opinions en matière de politique étrangère pourraient peser sur les affaires internationales.
À 81 ans, Newt Gingrich n’est plus à l’avant-plan de la vie politique américaine. Mais il a joué un rôle clé dans la polarisation que l’on observe actuellement entre Républicains et Démocrates.
La condamnation de Trump à New York dans l’affaire Stormy Daniels ne mettra probablement pas fin à la saga judiciaire, qui pourrait rapidement faire l’objet d’un appel.
La réaction des extrêmes droites européennes et américaine à l’entretien Carlson-Poutine a mis en lumière les divergences existant entre cette mouvance et le Kremlin plus que leurs points d’accord.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Trump ? Biden ? Ou quelqu’un d’autre ? La course à la présidentielle américaine tiendra l’Amérique et le monde en haleine jusqu’à l’élection du 5 novembre prochain.
Propagation de fausses informations, ébranlement de la confiance en les médias et les institutions, incitation à des comportements violents : les théories du complot ont des conséquences bien réelles.
L’histoire peut expliquer en partie pourquoi certains Américains croient que seul Donald Trump a leurs intérêts à cœur, et voteront pour lui – et se battront pour lui – malgré ses mises en accusation.
Donald Trump demeure le grand favori aux primaires républicaines de 2024, malgré l’entrée en lice de nouveaux candidats. La multiplication des candidatures pourrait même le favoriser.
Le « procès en diffamation du siècle » n’aura pas eu lieu : la Fox a versé une somme colossale à l’entreprise qui la traînait en justice, mettant ainsi fin à la procédure judiciaire.
Quel que soit son candidat en 2024, le Parti républicain fera sans doute campagne sur une ligne ultra-radicale, à même d’ébranler les fondements mêmes de la démocratie américaine.
Donald Trump vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. De nombreux aspects indiquent qu’elle ne sera sans doute pas couronnée de succès.
Si les résultats des midterms sont encore partiels, quelques dynamiques fortes se dégagent et permettent de tirer plusieurs enseignements pour les deux dernières années du mandat de Joe Biden.
Démocrates et Républicains affirment que la victoire du camp adverse aux midterms représentera tout simplement la fin de la démocratie américaine. Qu’est-ce qui explique un tel maximalisme ?
Donald Trump continue certes de peser sur la vie du Parti républicain, mais il n’a pas influencé les primaires du parti autant qu’il le prétend, loin de là.
Par ses tics d’écriture sur Twitter, Donald Trump ne convainc pas, il subjugue. Sa grammaire n’est pas argumentative mais émotionnelle : il s’exprime à la manière d’un prédicateur.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)