L’empire du Milieu construit aujourd’hui son influence en défendant un environnement international favorable aux régimes plus répressifs que les démocraties occidentales.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) y Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Pays clé d’Asie centrale, l’Ouzbékistan fait l’objet d’une attention soutenue de la Chine, de la Russie ou de l’Inde. Les Occidentaux semblent aujourd’hui éloignés de cet État-pivot.
Le président chinois Xi Jinping et son homologue kazakh Kassym Jomart Tokayev à l'issue d'une cérémonie de signature d'accords à Pékin le 11 septembre 2019.
Andrea Verdelli/Pool/ AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) y Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
L’immense Kazakhstan, riche en ressources naturelles, échappe de plus en plus à l’influence russe au profit de la Chine.
Des manifestations de soutien aux Ouïgours sont parfois organisées dans des pays musulmans, comme ici à Istanbul le 1er octobre 2020, mais elles restent rares et ne rassemblent pas de grandes foules.
Ozan Kose/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) y Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le traitement que la Chine inflige aux Ouïgours sur lequel les États musulmans ferment généralement les yeux s’explique notamment par les préoccupations sécuritaires liées à l’Afghanistan voisin.
Une vue générale du barrage hydroélectrique de Rogun, à environ 100 km au nord-est de la capitale tadjike Douchanbé, le 14 novembre 2018.
AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) y Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La Chine exerce déjà une grande influence au Tadjikistan et au Kirghizistan, deux anciennes républiques soviétiques pauvres, aux structures fragiles, et où le danger islamiste est réel.
Le drapeau chinois flotte derrière des barbelés dans une cité de Yangisar, au sud de Kashgar, dans la région occidentale du Xinjiang en Chine (4 juin 2019).
Greg Baker/AFP
La vague de répression chinoise actuellement en cours contre le peuple ouïghour est loin d’être la première. Retour sur une histoire douloureuse.
Les drapeaux de la Mongolie, de la Chine et de la Russie flottent au vent lors des exercices militaires Vostok-2018 sur le terrain d'entraînement de Tsugol, en Sibérie, le 13 septembre 2018.
Mladen Antonov/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) y Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le Grand Jeu auquel se livrent Moscou et Pékin se déploie sur de nombreux terrains, notamment en Mongolie, pays immense, très peu peuplé et largement dépendant de ses deux grands voisins.
Un policier monte la garde devant une mosquée durant la fête de Eid al-Fitr, juillet 2017, à Kashgar dans le Xinjiang.
Johannes EISELE / AFP
Marc Julienne, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La stratégie de « déradicalisation » de Pékin pourrait aboutir à l’aliénation définitive des populations chinoises musulmane et aggraver le radicalisme violent tant en Chine qu’à l’étranger.
Agriculteurs ouighours durant la cueillette de melons près d'Urumqi, dans le Xinjiang, une région convoitée pour ses terres riches en minéraux.
GOH CHAI HIN / AFP