Des travaux scientifiques montrent que les activités humaines favorisent la survenue plus fréquente d’épisodes caniculaires. Les hautes températures de juin s’inscrivent dans cette dynamique.
Depuis 2013, le taux de CO₂ présent dans l’atmosphère a atteint 400 ppm et ne cesse d’augmenter. Mais pour contenir le réchauffement climatique, il va falloir repasser sous le seuil de 350 ppm.
Annoncé par Laurent Fabius au sortir de la COP21 fin 2015, le projet d’un pacte mondial visant à renforcer la coopération internationale dans le domaine environnemental avance à grands pas.
Du « Sommet de la Terre » à Rio en 1997 au récent retrait de l’Accord de Paris en juin 2017, Washington a toujours traité les négociations climatiques sous l’angle économique.
Ce groupe d’experts internationaux, dont le rôle est d’évaluer l’état des connaissances sur le climat et de produire des rapports pour les décideurs, entre dans une période de turbulences inédite.
Si le recul de l’Amérique de Trump en matière de lutte contre le changement climatique envoie un mauvais signal, ses conséquences ne sont peut-être pas aussi néfastes qu’il y paraît.
L’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat a intensifié l’opposition de style entre Macron et Trump, et le combat entre multilatéralisme et repli nationaliste.
Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Trump se distingue par une politique de dérégulation qui remet en cause le rôle des États-Unis dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La « Marche pour les sciences » qui aura lieu aussi en France demain est l’occasion de rappeler qu’en travaillant à l’avancée des connaissances les scientifiques aident les citoyens.
La lutte contre le changement climatique ne se fera sans l’implication des entreprises. Un an après la signature de l’Accord de Paris sur le climat, retour sur quelques initiatives marquantes.
Si la conférence climatique n’a pas apporté d’avancées majeures et laissé un nombre important de questions en suspens, pour son pays hôte, le Maroc, le bilan est bien plus positif.
Nominations controversées, relance du charbon et fin possible du soutien américain à la gouvernance climatique mondiale… Avec Trump, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’environnement.
La victoire de Trump à la présidence américaine aura eu le mérite de fédérer les acteurs de la COP22 autour de l’urgence climatique. Le bilan de la conférence reste toutefois en demi-teinte.
Quel sera l’impact de l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis sur les négociations climatiques et la mise en œuvre de l’Accord de Paris ?
En désignant la limitation de la population mondiale comme une priorité politique par rapport au changement climatique, le candidat à la présidentielle 2017 nous abuse et corrompt notre sens moral.
Les températures moyennes mondiales poursuivent leur hausse et 2016 est en bonne position pour briser le record de 2015 comme année la plus chaude jamais observée.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne