Désarçonné par l’ampleur du mouvement de contestation qui exige son départ et perdure malgré la répression qu’il a déclenchée, le président Loukachenko va-t-il lâcher du lest ?
Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Premier ministre de la Hongrie depuis dix ans, le très controversé Viktor Orbán puise, au moins partiellement, sa popularité auprès de ses concitoyens dans un discours savamment réfléchi.
L’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny s’inscrit dans une histoire longue de plusieurs siècles : des tsars à nos jours, le poison a été l’une des armes privilégiées des dirigeants russes.
Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Si la Chine entend proposer un modèle de modernisation alternatif à celui du monde occidental, une partie de sa bureaucratie se forme dans des masters d’inspiration américaine. Explications.
Face à un monde post-pandémique de grande incertitude, il est plus que jamais urgent que les Européens parlent d’une voix unie et forte dans le monde, notamment vis-à-vis de la Chine.
Voilà bien longtemps qu’Alexeï Navalny est dans le viseur des autorités, car il ne cesse de dénoncer la corruption qui règne parmi les officiels russes.
Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Si Hongkong avait réussi à constituer un pôle d’excellence ces dernières décennies, la situation politique pousse de plus en plus d’étudiants à souhaiter partir vers d’autres horizons.
L’explosion de mécontentement de la population du Bélarus après la récente présidentielle a pris de court l’inamovible dirigeant autoritaire Alexandre Loukachenko.
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La récente consultation électorale en Russie ne se réduit pas à la seule question du maintien de Vladimir Poutine au pouvoir. Cette séquence politique comporte aussi bien d'autres enseignements.
L’Éthiopie se prépare à des élections législatives à l’issue incertaine dans un contexte de forte tension politique susceptible, dans le pire des scénarios, de plonger le pays dans la guerre civile…
Le RN était en recul au premier tour des municipales et risque d’échouer dans sa tentative d’enracinement local. Mais les thèmes du parti résonnent toujours au niveau national et européen.
La mise en place du tri sélectif, de même que les mesures visant à lutter contre le Covid-19, permettent au régime chinois de renforcer le contrôle qu’il exerce sur sa population.
L’UE s’est montrée décevante dans sa réponse à la crise des dettes souveraines et au tournant autoritaire de la Hongrie et de la Pologne. Saura-t-elle mieux faire face au Covid-19 ?
En dépit des apparences, la montée en puissance de nombreuses thématiques chères aux partis d’extrême droite ou gauche ne semble pas leur bénéficier particulièrement en temps de crise.
Pékin érode toujours davantage le principe « Un pays, deux systèmes » en vigueur à Hong Kong depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. La tension est dernièrement encore montée d'un cran.
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)